Ces 3 chiens, sauvés, étaient retenus étranglés au bout d’une chaîne en métal

En Picardie, la Fondation 30 Millions d’Amis et la gendarmerie sont intervenues dans un petit village, au domicile insalubre d’un couple de propriétaires d’animaux en tout genre. Surtout, de chiens attachés dans des conditions détestables, privés de nourriture et d’eau. La Fondation a pu se saisir de l’ensemble des espèces et promet de porter plainte.

Illustration : "Ces 3 chiens, sauvés, étaient retenus étranglés au bout d’une chaîne en métal"

Hornoy-le-Bourg, petit village situé au sud-ouest d’Amiens, sur la route menant au Havre. Non, il ne s’agit pas d’un lieu potentiel pour y passer ses vacances. Si ce petit bourg a fait la Une de l’actualité, c’est en raison de l’alerte reçue par la Fondation 30 Millions d’Amis. Une alerte envoyée via son application. Un moyen de signaler plus rapidement et efficacement les cas d’abandon d’animaux ou encore de maltraitance.

Comme ce qu’ont vécu ces 3 épagneuls bretons. La Fondation et la gendarmerie sont intervenues en cette fin mars dans une maison appartement à un couple. Plus les équipes avançaient dans la demeure, plus l’insalubrité était palpable.

Impossible de s’allonger sans s’étrangler

Tout a commencé derrière la porte d’entrée. Là « se trouvaient un lapin nain, un couple de perruches calopsittes et deux mandarins en cage », raconte la Fondation sur son site internet. Elle précise que le lapin présentait de longues griffes et ne disposait pas de gamelle de nourriture.

Des conditions de détention qui n’étaient rien, ou pas grand-chose, par rapport à celles de ces 3 chiens découverts dans la grange. Une odeur nauséabonde jaillissait de celle-ci. Les canidés étaient « attachés à un mur en briques par des chaines en métal ». C’est simple, elles étaient tellement courtes qu’il leur était impossible de s’allonger sans être étranglés.

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Une chienne n’avait que la peau sur les os, une autre n’était pas vaccinée

Pis, l’un des 3 animaux, une chienne nommée Léa, « n’avait que la peau sur les os, preuve d’un cruel manque de nourriture dont étaient également victimes ses deux compagnons d’infortune ». Les secouristes ne se sont pas fait prier pour leur donner à manger et à boire. Ils ont également aperçu, au loin, un loin, un Yorkshire femelle du nom de Maya, non identifiée ni vaccinée.

Tous les animaux ont été saisis et ont été ramenés au sein du refuge d’Oisemont, où ils seront soignés jusqu’à complète guérison. En parallèle, la Fondation a porté plainte contre le couple de propriétaires, pour abandon et actes de cruauté.

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