Les vétérinaires le disent, nous ne donnons pas la meilleure alimentation à nos chats !

Des spécialistes américains de la santé féline ont émis un communiqué dans lequel ils expliquent que les habitudes alimentaires imposées au chat domestique de nos jours ne sont pas adaptées à sa nature. Ils ont livré, au passage, plusieurs recommandations.

Illustration : "Les vétérinaires le disent, nous ne donnons pas la meilleure alimentation à nos chats !"

Le Docteur Tammy Sadek et ses collègues de l'American Association of Feline Practitioners (AAFP, association américaine des praticiens félins) ont rédigé, le 30 octobre dernier, une déclaration commune dans le Journal of Feline Medicine and Surgery, une revue spécialisée dans la médecine vétérinaire appliquée au chat.

À travers le communiqué en question, ils émettent des critiques à propos des habitudes alimentaires actuellement suivies par les chats domestiqués, qu'ils vivent chez des familles ou dans des structures d'accueil (refuges, chatteries, etc.).

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Ce collectif de spécialistes rappelle que tous les propriétaires de chats ne sont pas forcément conscients des problèmes médicaux et émotionnels susceptibles de se développer lorsque ces animaux sont confrontés à des modes et conditions alimentaires éloignés de leur vraie nature.

En effet, alors qu'à l'état sauvage, un chat chasse et prospecte pour se nourrir, ne mangeant que ce dont il a réellement besoin, son congénère vivant auprès de l'Homme reçoit une alimentation toute prête et pas forcément adaptée ni à son organisme, ni à son activité.

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Ce qui se traduit par l'accroissement, chez le chat, de troubles alimentaires, comportementaux et sanitaires : stress, obésité, rapport à la nourriture...

Selon les vétérinaires de l'AAFP, les chats se nourrissent quasiment à volonté et dans un environnement peu stimulant. Manger est devenu une activité à part entière pour eux, ce qui ne correspond pas au comportement originel et naturel du félin. Ils recommandent de revoir les programmes alimentaires de l'animal en prenant davantage en compte ses besoins en termes de prédation, de jeu, entre autres aspects importants.

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Ils incitent également les propriétaires de chats de placer des portions de leur nourriture en différents endroits de la maison pour les pousser à prospecter. Les emplacements surélevés et loin des zones où il y a de l'activité sont d'ailleurs conseillés ; le but est de faire en sorte que le chat se sente en sécurité lorsqu'il mange.

L'une des problématiques rencontrées de nos jours est que, lorsqu'ils prennent leurs repas dans des lieux où il y a du passage, les animaux ont tendance à les engloutir rapidement - et vomir - pour revenir le plus vite possible là où ils se sentent hors de danger.

En outre, le Dr Tammy Sadek et ses collègues préconisent de prévoir des emplacements séparés pour les chats lors des repas si plusieurs cohabitent dans une maison. Une mesure qui permettrait de réduire les conflits entre eux.

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Enfin, le puzzle pour chat et autres accessoires de ce type sont considérés comme de bons outils par les représentants de l'AAFP. Grâce à ces dispositifs, le chat est amené à fournir une activité mentale pour accéder à la nourriture, ce qui le rapproche des conditions naturelles.

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