Elle porte plainte contre la propriétaire d'un chat, car il n'a pas réussi à mettre sa chatte enceinte

La propriétaire d’une chatte a poursuivi en justice celle du chat censé mettre sa femelle enceinte. Elle exigeait le remboursement de la somme d’argent versée à la maîtresse du mâle British Shorthair pour l’accouplement, qui n’a pas abouti. Le juge a récemment tranché, 2 ans après les faits.

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Inna Kozinda ne décolère pas. Elle qui espérait obtenir une portée de petits British Shorthair a dû renoncer à cette idée, sa chatte n’était pas tombée enceinte malgré les 18 jours passés auprès d’un mâle avec pedigree.

Une déception qui l’avait amenée à saisir la justice pour demander le remboursement des 400 euros donnés à la propriétaire du chat pour les faire s’accoupler. Un récit rapporté par Sunday World le 20 juin 2022.

2 ans plus tôt, Inna Kozinda et Natalija Rubika, qui vivent dans le sud de l’Irlande, s’étaient entendues pour faire se rencontrer leurs félins respectifs. La première attendait de Bonaparte, le chat de la 2e, qu’il fasse des petits à sa British Shorthair. Elle lui avait versé la somme en question dans cette optique, Bonaparte ayant remporté titres et concours, notamment celui de « champion d’Irlande » en 2014, d’après Natalija Rubika. Cette dernière l’avait acheté en 2012 en Lettonie.

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Natalija Rubika / Facebook

Les 2 femmes se connaissaient déjà ; Natalija Rubika est l’enseignante principale du fils d’Inna Kozinda à l’école russe de Cork.

Suite à la plainte déposée par la propriétaire de la chatte, le juge Colm Robert a dû rendre sa décision au tribunal de district de Bandon. Il a souligné le fait que les 2 animaux s’étaient rencontrés à 4 reprises pendant près de 3 semaines et que tout avait été mis en œuvre pour qu’ils s’accouplent.

« Peut-être que votre chatte ne voulait pas être mère et que la probabilité que cela ne se produise pas après la 4e fois était forte », a-t-il ainsi dit à la plaignante. Le magistrat a finalement prononcé un non-lieu.

« Nous avons fait tout ce que nous pouvions, mais la chatte était très nerveuse »

Natalija Rubika s’est dite soulagée d’avoir obtenu gain de cause au bout de ces « 2 longues années ».

« Nous avons fait tout ce que nous pouvions pour les garder à l’abri du bruit et des distractions, mais la chatte d'Inna était très nerveuse. Elle semblait sous pression et n'aimait pas être ailleurs que chez elle », explique la propriétaire de Bonaparte.

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Il était d’abord question que celui-ci et la femelle ne passent que 2 jours ensemble, mais ils ont cohabité pendant 18 jours. Elle refusait de lui rembourser les 400 euros, estimant que le séjour de la chatte chez elle lui avait coûté de l’argent.

Natalija Rubika dit toutefois comprendre sa déception, car Inna Kozinda « attendait des résultats ». Elle a fait un parallèle avec son métier d’enseignante : « Les parents dépensent de l’argent pour les cours, mais ne me paient pas pour les notes d’examen. Ils paient pour leur préparation ».

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