Les petites races de chien seraient apparues avant la domestication du chien par l'Homme

Les chiens de petite taille existaient déjà bien avant la domestication du loup, révèle une nouvelle étude dirigée par un généticien français. La mutation du gène lié à cette caractéristique morphologique était présente il y a 54 millénaires, soit longtemps avant l’intervention de l’Homme sur l’espèce canine.

Illustration : "Les petites races de chien seraient apparues avant la domestication du chien par l'Homme"

Contrairement à ce que l’on avait coutume de penser, ce n’est pas l’Homme qui a créé, à proprement parler, les petites races de chiens pour des raisons « pratiques » ou « esthétiques », mais il aurait exploité une caractéristique génétique présente bien avant le processus de domestication. C’est qu’indique une étude venant d’être publiée dans la revue Current Biology, rapportait Sciences et Avenir jeudi 27 janvier.

Les travaux en question ont été réalisés par Jocelyn Plassais, généticien français, et son équipe de chercheurs. Le scientifique s’intéresse, depuis 10 ans, à une mutation génétique agissant sur une hormone liée à la croissance chez nos amis canidés. Ladite mutation observée chez les chiens de petite taille existait déjà chez le loup il y a environ 54 000 ans, et donc avant que l’Homme ne l’ait domestiqué il y a 23 000 ans.

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« Les premiers chiens-loups devaient être de la même taille que les loups sauvages de l’époque, pesant sûrement plus de 25 à 35 kg », d’après Jocelyn Plassais. La plupart des races que nous connaissons aujourd’hui ont été développées par les éleveurs à partir du 18e siècle, au prix de sélections intensives. A ce jour, 354 de ces variétés canines sont reconnues par la FCI.

La mutation du gène associé à la petite taille présente chez le loup ancien

Les chercheurs ont étudié l’ADN des 2 tiers de ces races en concentrant leurs efforts sur la mutation de l’hormone IGF-1. Il avait déjà été démontré que ce gène IGF-1 intervenait dans les variations de tailles chez le chien. Jocelyn Plassais et ses collègues ont ainsi pu comprendre que « cette mutation n’est pas dans le gène IGF-1 lui-même, mais elle perturbe la production de la protéine IGF-1 ».

Ils ont aussi analysé l’ADN provenant du crâne d’un loup ayant vécu il y a 54 000 ans en Sibérie. Les scientifiques y ont retrouvé la mutation en question, ce qui indique qu’elle est antérieure à l’intervention humaine.

En d’autres termes, l’existence de chiens de petite taille avant la domestication était génétiquement possible.

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2 commentaires

  • Invité

    Invité a écrit : 29/01/22

    N'importe quoi. Qu'est se qu'on ne dirait pas comme conneries pour justifier les croisements et bridages intensif de ces pauvres bêtes allant jusqu'à donner des chiens qui mourais à coup sûr dans la nature. Carlins, chiouaoua et j en passe.

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  • Invité

    Invité a écrit : 31/01/22

    intéressant

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