Une association au secours d'une prison faisant face à une surpopulation de chats

Les responsables d’une prison texane faisaient face à une infestation de rats et avaient donc décidé d’adopter un couple de chats pour y mettre fin. L’établissement s’est ainsi retrouvé avec un nouveau problème à résoudre, les quadrupèdes n’ayant pas été stérilisés : la surpopulation féline. Une association lui est venue en aide.

Illustration : "Une association au secours d'une prison faisant face à une surpopulation de chats"

Au Texas, un établissement pénitentiaire a été contraint de faire appel à une association de protection animale locale pour l’aider à gérer le trop grand nombre de chats vivant entre ses murs.

La prison en question cherchait une solution pour remédier à une infestation de rats. Elle l’avait trouvée en adoptant un couple de chats, mais personne n’avait pensé à faire stériliser ces derniers. Résultat, si les rongeurs y sont bien devenus rares, leurs chasseurs, eux, ont proliféré à leur tour en quelques années, rapportait KXAN.

Dans cette prison vivaient donc 20 chats jusqu’à l’intervention de l’équipe de l’association Austin Pets Alive!. La direction du centre pénitentiaire a, en effet, demandé l’assistance de cette organisation, qui est immédiatement passée à l’action.

Pour Kelly Holt, responsable à Austin Pets Alive!, employer des chats pour garder les rongeurs à distance était en soi une bonne idée, mais « là où le problème a commencé, c'est qu’ils n'étaient pas stérilisés. Ils ont donc fini par procréer et donné lieu à un problème de surpopulation ».

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Austin Pets Alive!

5 chats pris en charge pour commencer

Elle et ses collègues ont commencé par prendre en charge 5 de ces animaux dans leur refuge, afin de les soigner puis les proposer à l’adoption. Certains d’entre eux sont malades et ont donc besoin d’un suivi spécifique. Kelly Holt évoque le cas d’un chat atteint d’hypoplasie cérébelleuse, un trouble neurologique lui conférant une démarche chancelante.

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Les bénévoles s’occuperont par la suite des animaux qui vivent toujours dans cette prison. Ceux qui peuvent s’intégrer à la vie de famille seront préparés à être adoptés. Les autres seront confiés à des structures qui ont besoin, elles aussi, de se défaire de rongeurs considérés comme nuisibles. Tous seront évidemment stérilisés.

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