Sauvé in extremis d’un conteneur à poubelles, ce chaton de 2 mois va enfin avoir le droit au bonheur (vidéo)

Les bénévoles d’associations de protection des animaux sont les témoins presque quotidiens de gestes déplorables, impardonnables pour certains. Pourtant, par leur monstruosité, il y a des actes qui dépassent l’entendement, comme celui qu’ont découvert 2 bénévoles ce vendredi 23 mai.

Illustration : "Sauvé in extremis d’un conteneur à poubelles, ce chaton de 2 mois va enfin avoir le droit au bonheur (vidéo)"

À Mont-de-Marsan, dans les Landes, se trouve l’association de protection animale Esmavuda. Ce mot gascon signifie “émotion”. Et de l’émotion, il y en a eu lorsque Laura Ragueneau, la présidente de l’organisation caritative, a reçu un appel le 23 mai dernier à 21h30. Des personnes voulaient lui signaler la présence probable d’un animal dans un conteneur à poubelles situé sur la commune de Benquet.

Laura, accompagnée de Yohann, le trésorier d’Esmavuda, s’est alors rendue sur place avec “une échelle [et] une épuisette” comme elle le raconte à iciGascogne. L’échelle a été particulièrement utile, car, une fois le conteneur ouvert par un membre de la mairie, celui-ci s’est avéré profond.

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Yohann s’est ensuite engouffré dans l’étroite cavité. Une fois au fond, il a dû inspecter les sacs-poubelle un par un, avant de trouver le bon. La tâche était d’autant plus difficile qu’il devait faire attention où il mettait les pieds comme on peut le voir dans la vidéo du sauvetage.

Le sac remonté à la surface, c’est avec effroi et sidération que les bénévoles ont découvert un chaton d’à peine 2 mois enfermé “dans un sac plastique bien serré, bien entortillé, lui-même mis dans une poche jaune de sac-poubelle”. Consternée, Laura avoue son écœurement : “On se dit à chaque fois qu'on a tout vu. Mais non. Il y a toujours une histoire plus glauque que la précédente”. Le petit félin, baptisé Amaya, a ensuite été pris en charge par un vétérinaire. La boule de poils souffre en effet de convulsions et de complications probablement dues à un manque d’oxygène.

Concernant la personne à l’origine de cet acte horrible, il se peut que son geste ne reste pas impuni. En effet, juste après le sauvetage, Laura a porté plainte. De plus, un ticket de carte bleue ayant été découvert dans le sac-poubelle, une identification reste possible. S’il est retrouvé, le propriétaire risque alors une amende de 45.000 euros et une peine de prison pouvant aller jusqu’à 3 ans pour délit d’abandon d’animaux. Laura Ragueneau complétant : “Là, on pourrait même ajouter 'acte de cruauté’”.

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Pour finir sur une note positive, si l’existence du chaton a mal commencé, son avenir se montre plus radieux. En effet, il s’avère que les personnes ayant prévenu Laura ont déjà recueilli un animal d’Esmavuda l’année dernière. La dame a alors dit à la présidente de l’association : “C'est un signe. On nous l'a mise sur la route. Alors il est hors de question maintenant qu'on l'abandonne”. Le couple va donc adopter Amaya.

2 commentaires

  • Invité

    Invité a écrit : 2 jours

    Le propriétaire ne devrait pas seulement " risquer".
    Mais effectivement échopper des fameux 45000€ d'amande qui seraient utiles pour les associations qui sauvent. Et les 3 années de prison devraient être commuées en heures de travaux généraux. Car en France il est facile d'agir proprement !

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  • Invité

    Invité a écrit : 2 jours

    Il va faire une intoxication de fruits secs là ????
    Blague à part c'est ignoble, y a bien des moyens pour que la personne contacte des abris assocs pour récupérer le chat mais non, on préfère le déchetiser...

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