Larry, le chat souricier du 10 Downing Street, convoite désormais le poste de Premier ministre britannique

Un chat à la tête du Royaume-Uni ? Pourquoi pas… Après tout, le candidat dont il est question ici, le Souricier en chef du Cabinet en l’occurrence, est un grand habitué de la résidence du Premier ministre, qui n’a aucun secret pour lui.

Illustration : "Larry, le chat souricier du 10 Downing Street, convoite désormais le poste de Premier ministre britannique"

En février prochain, Larry fêtera ses 11 ans en tant que chat chargé de chasser les rongeurs du 10 Downing Street. Il a ainsi servi sous David Cameron, Theresa May et Boris Johnson. A présent, il se verrait bien prendre la place de ce dernier.

C’est, en tout cas, le message que son équipe de campagne véhicule depuis quelques temps. Le slogan « Larry for Leader » et son portrait le montrant vêtu d’un nœud papillon aux couleurs du drapeau britannique composent les affiches gigantesques que l’on peut voir dans certaines rues de Londres.

Des pancartes rencontrées notamment dans les quartiers de Hackney, Peckham ou encore près du rond-point de Shepherd’s Bush, d’après le Guardian.

Le félin âgé de 15 ans ambitionne donc de quitter ses fonctions, consistant principalement à dormir, manger et accessoirement garder rats et souris à distance du Downing Street, afin de devenir le premier chat Premier ministre outre-Manche.

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Larry the Cat / Twitter

La démarche a évidemment peu de chances d’aboutir, mais ceux qui sont derrière visent surtout à amener une note d’humour sur la scène politique britannique.

« Plus de fête au Downing Street sans Larry »

On apprend ainsi que, parmi ses promesses de campagne, Larry serait disposé à garantir à tous des friandises à volonté, à condition d’agiter une plume, et de mener une « politique de sifflement responsable ».

Il s’engage également à faire en sorte qu’il n’y ait « plus de fête au Downing Street sans Larry », dans une référence au scandale des fêtes organisées à la résidence officielle de Boris Johnson en plein confinement. Le chat est, par ailleurs, décrit sur son site web comme étant « le seul candidat aux pattes propres ».

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Malgré toute sa bonne volonté et celle de son équipe de campagne, Larry devrait donc conserver son statut de souricier du premier ministère pour un bon moment encore. S’il ne pourra pas se voir confier les rênes du pays, il peut être fier du chemin parcouru jusqu’ici, lui qui était autrefois errant, puis pensionnaire du refuge London's Battersea Dogs and Cats Home avant de devenir la vedette incontestée de la Cité de Westminster.

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