Une propriétaire excédée contre un agent de sécurité ayant brisé la vitre de sa voiture dans laquelle son chien était enfermé

Une chienne laissée seule dans une voiture stationnée en plein soleil a été libérée par un agent de sécurité, qui a cassé une vitre. Des faits rapportés par La Voix du Nord ce lundi 6 septembre.

Ils avaient eu lieu la veille sur le parking de l’aérodrome de Niergnies (59), où se tenait le meeting aérien de Cambrai. Après la découverte d’une femelle Labrador Retriever dans le véhicule et vu la chaleur qui régnait alors, les services de sécurité de l’évènement ont dû intervenir.

La Société de Défense des Animaux (SDA) a été informée de la situation. En attendant l’arrivée des bénévoles, l’agent a brisé l’une des vitres de la voiture pour ouvrir la portière et libérer l’animal. La chienne a ensuite été emmenée dans les locaux de la SDA, où sa maîtresse devait venir la chercher hier.

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La propriétaire ne comprend pas et porte plainte

L’intéressée dit ne pas comprendre le geste de l’agent de sécurité. D’après elle, celui-ci aurait fait preuve de « zèle ». Elle a même porté plainte contre lui. Veuve et mère d’une fille en situation de handicap, elle était venue au meeting aérien en compagnie de cette dernière pour honorer la mémoire de son mari passionné d’aviation. Elle indique avoir laissé de l’eau et des « biscuits aux protéines » à sa chienne. Par ailleurs, elle assure avoir pensé à abaisser la vitre arrière.

Une mesure qui, en général, ne suffit pas à aérer l’habitacle d’une voiture, où la température dépasse souvent largement celle ambiante et expose l’animal qui s’y trouve à un coup de chaleur potentiellement fatal.

La maîtresse précise qu’elle était arrivée à 14h, mais qu’elle avait dû attendre les résultats du test Covid exigé à l’entrée pour sa fille. Ces derniers ne sont tombés qu’à 14h41. Elle reproche aux organisateurs de ne pas lui avoir adressé un appel au micro, ainsi qu’à l’agent de sécurité d’avoir agi en l’absence d’un gendarme ou d’un policier.

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Une plainte également déposée par la SDA pour maltraitance animale

La présence d’un représentant des forces de l’ordre figure, en effet, parmi les conditions mentionnées dans l’article 20 de la loi du 6 janvier 1999, portant sur l’ouverture d’un véhicule garé sous le soleil lorsque la vie d’un animal est en jeu. Néanmoins, l’article 122-7 du Code pénal stipule qu’une personne accomplissant « un acte nécessaire à la sauvegarde de la personne ou du bien […] face à un danger actuel ou imminent » n’est pas pénalement responsable.

Pour sa part, la SDA envisagerait de porter plainte pour maltraitance animale.