Un mois de prison ferme pour l’homme qui avait pendu son chien à Nîmes

L’affaire avait suscité un vif émoi dans le quartier nîmois de Puech du Teil. Le Pitbull avait été retrouvé mort et pendu à sa sangle en pleine rue et le coupable a finalement été identifié et condamné. D’aucuns estiment toutefois que la sanction prononcée à son égard est loin d’être à la mesure de l’acte commis.

Illustration : "Un mois de prison ferme pour l’homme qui avait pendu son chien à Nîmes"

Le mercredi 1er février, des éboueurs avaient découvert le cadavre d’un chien attaché par sa sangle à un poteau de la rue Henri Revoil, dans le quartier de Puech du Teil à Nîmes (30). L’animal, un Pitbull de 27 kg, portait également des traces de coups, relevées durant l’autopsie réalisée par la suite.

Une semaine après ce drame, une centaine de personnes, entre habitants locaux et membres d’associations, se sont réunies pour exprimer leur colère et leur tristesse. En l’absence de tatouage et de puce d’identification, le propriétaire du défunt chien, suspecté d’avoir commis cet acte horrible, n’a pu être identifié que grâce aux traces ADN prélevées sur les lieux.

Ce mardi matin (25 avril), l’homme de 28 ans a comparu devant le tribunal correctionnel de Nîmes pour sévices graves ou acte de cruauté envers un animal domestique.

D’après France 3 Occitanie, l’individu a tenté de se justifier en expliquant que le Pitbull lui avait été donné 15 jours plus tôt en échange d’un service, le changement de plaquettes sur un véhicule en l’occurrence, et qu’il s’était montré agressif en plusieurs occasions. L’animal aurait notamment tenté de le mordre au bras et de s’en prendre à une écolière.

Des arguments face auxquels Me Camille Alliez, avocat de Fondation des Animaux, partie civile dans cette affaire, a tenu à rappeler qu’il existe d’autres solutions moins barbares quand on n’est plus dans la capacité de s’occuper d’un chien, comme le confier à une association ou un refuge.

Finalement, l’homme a été condamné à 1 mois de prison ferme (6 mois dont 5 avec sursis), ainsi qu’à une mise à l’épreuve pendant de 2 ans, l’interdiction de détenir un animal et l’obligation de suivre une thérapie pour ses accès de violence.

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Photo : Radio France

2 commentaires

  • Invité

    Invité a écrit : 06/05/17

    Bravo à tous pour cette ténacité qui a permis de retrouver cette ignominie de la vie qu'est cet homme, bravo à la justice pour avoir mis en œuvre une recherche ADN pour la mort d'un chien ... bon la condamnation est insuffisante mais la capacité de mobilisation me donne espoir ...

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  • Invité

    Invité a écrit : 17/07/18

    merci à chien.fr qui diffuse des articles émouvants sur les animaux, et nous permet de faire reculer la bêtise et la méchanceté humaines ! la France n'est pas assez protectrice envers les animaux, il n'a qu'à voir aux antilles, à la réunion, à mayotte, et même en métropole ! c'est notre honneur de défendre les animaux ! ceux qui luttent pour les protéger sont de la même envergure, de la même détermination que ceux qui ont lutté autrefois contre l'esclavage.

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