Suisse : Un homme accusé d’avoir tué le chien de son ex-compagne

Ce mercredi s’est tenu le procès d’un homme de 25 ans accusé d’avoir battu un Chihuahua à mort. Ce petit chien appartenait à son ex-compagne alors qu’ils étaient encore en couple à l’époque.

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Le mercredi 29 novembre 2017, un homme de 25 ans a comparu devant le tribunal de Martigny, dans le canton du Valais (sud de la Suisse), pour des faits survenus en octobre 2016, comme le rapporte Le Nouvelliste.

Le prévenu, de nationalité serbe et sans profession, vivait avec sa compagne. Sa petite-amie de l’époque avait un Chihuahua prénommé Kalash et auquel elle tenait énormément, le considérant comme son fils.

Il y a plus d’un an, donc, alors que l’homme était seul dans l’appartement avec le chien, il aurait roué ce dernier de coups, provoquant sa mort. Mais lors de son procès, c’est son ex-compagne qu’il a accusée d’avoir tué l’animal, affirmant qu’elle l’avait déjà « pris par le cou et jeté par terre ».

Une version vivement contestée par l’avocat de la plaignante, qui réclame une peine exemplaire à l’encontre de l’accusé. Même son de cloche du côté du Ministère public, qui estime que l’homme « a délibérément violenté cet animal, lui occasionnant des blessures si importantes qu’elles ont entraîné son décès ». Le rapport d’autopsie vétérinaire fait état de contusions, d’hématomes et d’ecchymoses en multiples endroits du corps du défunt Chihuahua.

L’individu encourt une peine de 300 jours-amende avec sursis et 500 francs (430 euros environ) d’amende. Le délibéré aura lieu prochainement.

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Chihuahua (illustration - Pexels)

1 commentaire

  • Invité

    Invité a écrit : 01/12/17

    La peine encourue est aussi dérisoire qu'en France. A se demander s'il est encore utile d'aller en justice, si ce n'est pour payer un avocat, qui n'obtiendra de toute façon qu'une sanction symbolique. Aux Etats-Unis, c'est un an ferme par meurtre d'animal. Ici on encourt deux ans ferme et trente-mille Euros d'amende, jamais appliquée. Pour les humains, ce n'est guère mieux, et après on s'étonne que s'installe un sentiment d'impunité, car aucun châtiment n'est dissuasif. Car pour qu'il le soit, faut-il encore qu'il existe! Circonstances atténuantes abusives et laxisme judiciaire ne font qu'entretenir cette permissivité générale d'un humanisme décadent.

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