« L’objectif ultime est de communiquer avec son animal », le rêve d’un chercheur amoureux des animaux est en passe de devenir réalité grâce à son projet de traducteur capable de parler « chien »

Les animaux ont toujours fait partie intégrante de la vie de Kenny Zhu. À l'âge adulte, l'homme s'est lancé dans des études et est devenu informaticien. Un jour, il s'est rappelé à quel point il souhaitait communiquer avec ses boules de poils lorsqu'il était enfant. L'idée de créer un traducteur pour comprendre le langage des animaux a alors germé en lui.

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Kenny Zhu est un informaticien et chercheur à l'université du Texas, à Arlington (États-Unis). Depuis quelque temps, avec une équipe de passionnés, il travaille sur un projet ambitieux : traduire le langage des animaux via l'intelligence artificielle. Ainsi, à terme, il espère pouvoir concevoir un traducteur capable de décoder le langage des chiens, celui des chats, mais également celui des bovins.

Kenny a passé son enfance en Chine et a toujours été entouré par les animaux, comme le mentionnait le média phys.org. Chiens, oiseaux, mais aussi hérissons faisaient partie de son quotidien et l'homme a gardé une place spéciale pour les bêtes dans son cœur.

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WKYC Channel 3 / Youtube

Un traducteur inédit

Au cours de ses études, le scientifique est parvenu à joindre sa passion pour l'intelligence artificielle à celle des animaux en se lançant dans un projet colossal. Il a souhaité effectuer des recherches sur la communication entre les hommes et les animaux en s'inspirant notamment des interactions entre les humains parlant des langues différentes. Si ces derniers sont capables de se comprendre malgré les barrières linguistiques, pourquoi n'existerait-il pas un dictionnaire permettant de traduire le blabla de nos chiens ?

Kenny s'est en quelque sorte posé cette question en analysant d'abord s'il existait des variations de communication entre 2 chiens de même race qui vivraient dans des pays différents. Soit un patois canin en fonction du lieu d’habitation. Ses recherches n'ont pas permis de constater cela, mais il existe toutefois des fluctuations de langage en fonction des races et de l’âge des canidés.

Parallèlement, le chercheur s'est mis à recenser avec plus de précision les aboiements, les grognements, et de manière générale, tous les bruits des toutous pour les répertorier et les analyser grâce à l'intelligence artificielle. Il a aussi pris en compte le contexte dans lequel ils étaient émis pour plus de précision.

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Tous ces sons, soit plus de 50 heures d’enregistrement, ont été retranscrits en syllabes. Et ces dernières mises bout à bout ont déjà fait émerger quelques mots comme « chat », « cage » et « laisse ». À terme, lorsqu'il disposera de suffisamment de données, Kenny ambitionnera de créer un traducteur comme il en existe pour nos langues humaines : « L'objectif ultime est de créer un traducteur permettant de communiquer librement avec son animal de compagnie », indiquait-il.

Il travaille aussi sur le langage félin et celui des animaux de ferme.

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