Ce chiot cachectique se jette sur les policiers à leur arrivée chez sa maîtresse négligeante

Lorsque la porte de l’appartement s’est ouverte et que Hubo a vu ses sauveurs, ce jeune Braque de Weimar squelettique et victime de maltraitance s’est empressé de les rejoindre. Comme s’il comprenait que l’arrivée de ces policiers signifiait la fin de son cauchemar. L’un d’eux s’est même porté volontaire pour s’occuper de lui provisoirement.

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Un chiot cachectique et maltraité a été sauvé par la police toulousaine intervenue dans l’appartement de sa maîtresse, rapportait La Dépêche du Midi le lundi 15 avril.

Les forces de l’ordre se sont présentées au domicile de la propriétaire de Hubo, Braque de Weimar de 5 mois, l’après-midi du dimanche 14 avril. Leur intervention faisait suite à des témoignages de voisins d’immeuble et de signalements effectués sur la plateforme Ma Sécurité.

D’après des témoins, la propriétaire du jeune chien, âgée de 47 ans, ne se contentait pas de l’affamer ; elle l’aurait également battu.

Arrivés à la résidence en question, située dans le quartier des Izards à Toulouse (31), les policiers ont d’abord examiné le balcon depuis l'extérieur avant de frapper à la porte. Ils ont dû attendre longtemps que la locataire leur ouvre.

Lorsqu’elle l’a fait, le pauvre chiot s’est dépêché de quitter le logement pour se réfugier parmi les fonctionnaires de police, qui ont tout de suite pu voir à quel point il était maigre. Hubo n’avait quasiment plus que la peau sur les os.

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Police nationale de la Haute-Garonne / Facebook

Ils ont demandé à la maîtresse les documents du chien, mais elle a refusé de les leur présenter, toujours d’après La Dépêche du Midi, qui précise que ce Braque de Weimar avait été « acquis légalement auprès d’un éleveur ».

Hubo temporairement pris en charge par l’un des policiers ayant procédé à son sauvetage

La police a contacté l’association locale « Les 4 Pattounes » au sujet de Hubo. Un des policiers a décidé d’héberger et de prendre soin du quadrupède jusqu’à son placement.

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« Aujourd’hui, Hubo profite de toute l’affection qu’il mérite, grâce à la bienveillance d’un policier toulousain qui l’a recueilli », peut-on effectivement lire sur la page Facebook de la Police nationale de la Haute-Garonne.

La maîtresse de Hubo, à qui ce dernier a été retiré, devra répondre de ses actes face aux enquêteurs.

1 commentaire

  • Invité

    Invité a écrit : 16/04/24

    Cinq mois plus tôt, cette femme achète un chien de race chez un éleveur.
    Jusque-là tout va bien .
    Elle a donc mis de l'argent dans le commerce pour acquérir ce pauvre animal.
    Qu'est qui peut " merder " à ce point?
    Pétage de plomb ?
    Burnout ?
    Descente aux enfers financier ?
    Punir ok.
    Mais comprendre le pourquoi d'une telle inadmissible attitude est vital.
    Soit c'est une garce elle doit payer.
    Soit c'est une malade, alors elle doit être prise en charge tout comme ce pauvre animal.
    Cinq mois , faut y aller maltraiter un bébé.
    Zut je ne comprendrai jamais.

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