"Ça fait du bien de voir qu’il y a encore des gens qui ont un cœur", un Malinois, sauvé de l’euthanasie après la séparation de ses maîtres, retrouve une nouvelle chance grâce à l'obstination d'une femme
Ayant atterri dans une fourrière de Meurthe-et-Moselle cet été, un chien appelé Tonnerre attendait un nouveau départ depuis 2 mois sans se douter que le pire des scénarios se profilait pour lui. Fort heureusement, une employée de l’établissement a remué ciel et terre pour lui trouver une structure d’accueil et les fonds nécessaires à sa prise en charge.

Tonnerre ne sera pas euthanasié. Ce Berger Belge Malinois de 3 ans, qui était condamné à la suite de la séparation de ses maîtres, un incident de morsure et son placement en fourrière, a finalement trouvé un point de chute grâce à une formidable mobilisation déclenchée par une femme au grand coeur, s’étant donné pour mission de le sauver, rapportait Lorraine Actu le jeudi 25 septembre.
Il s’agit d’Emilie, employée à la fourrière de Moineville (54). Tout avait commencé par la séparation du couple auquel il appartenait, comme l’expliquait Lorraine Actu dans un précédent article publié le 16 septembre. “La femme était d’accord pour le garder jusqu’à ce que son ex-conjoint, propriétaire du chien, retrouve une situation, racontait alors Emilie. Cela n’a pas été le cas et un jour, elle lui a demandé de venir le récupérer, car elle partait le soir à Marseille.”
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L’homme était censé avoir repris le chien, mais ce dernier se trouvait dans le jardin au moment où un proche de son ex-épouse s’est présenté au domicile de cette dernière. Tonnerre aurait alors mordu le visiteur. Un comportement qu’Emilie expliquait par la maltraitance dont il était victime. “Il était enfermé à la cave et personne ne s’occupait de lui, disait-elle alors. Donc, aujourd’hui, il a peur des humains et est désociabilisé”.
En dehors de cet incident, le Malinois était décrit par l’employée de la fourrière meurthe-et-mosellane comme “hyper gentil, joueur et très pot de colle”. Il avait simplement besoin d’être approché en douceur.
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Elle avait multiplié les contacts auprès des refuges pour tenter de le placer. Sans succès. Par conséquent, Tonnerre risquait d’être euthanasié.
Une pension pour un nouveau départ et une cagnotte solidaire pour concrétiser le projet
Emilie n’a pas baissé les bras et a fini par trouver une garderie canine acceptant non seulement de l’accueillir, mais aussi de reprendre son éducation et sa socialisation. Seul hic, le coût : 570 euros par mois. Là encore, Emilie a réfléchi à une solution et a lancé une cagnotte solidaire sur la plateforme Leetchi afin de réunir suffisamment de fonds pour payer plusieurs mois de pension.
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Le jeudi 25 septembre, la bonne nouvelle annoncée par Emilie a été partagée par Lorraine Actu. “On a quasiment atteint notre but”, s’est-elle félicitée. Le compteur des contributions affiche, en effet, 4500 euros sur les 5000 demandés. “Ça fait du bien de voir qu’il y a encore des gens qui ont un cœur”, a-t-elle confié.
Tonnerre pourra bientôt partir en pension, mais il ne pourra pas être proposé à l’adoption avant la fin de l’année, le temps de sa réhabilitation. Néanmoins, “les potentiels adoptants peuvent tout de même me contacter, ne serait-ce que pour se présenter”, précise sa sauveuse.

Par Kheireddine Ayari
Rédacteur web
Féru de sport et amoureux des chiens depuis sa tendre enfance, Kheireddine est arrivé dans la rédaction web en 2008 un peu par hasard, porté par son amour des mots. Ayant grandi aux côtés d’un Boxer nommé Ulysse et partagé 12 belles années de sa vie avec Kalash, croisée Berger Allemand, il est plus que ravi d’écrire sur le merveilleux univers des animaux de compagnie.
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