Accusé d'actes de cruauté sur animaux, un vétérinaire est libéré après avoir légitimé son geste "brutal"

Accusé de sévices graves ou actes de cruauté envers 2 chiens pris en charge dans sa clinique, un vétérinaire eurois a été déclaré non coupable. Il s’est justifié notamment en invoquant la nécessité d’établir un rapport de forces différent face à des canidés insuffisamment éduqués.

Illustration : "Accusé d'actes de cruauté sur animaux, un vétérinaire est libéré après avoir légitimé son geste

En novembre 2019, un voisin avait filmé Yannick Moles, vétérinaire à Vironvay (27), alors qu’il brutalisait un chien, un Jack Russell Terrier appelé Jack. 7 années plus tôt, il avait été mis à l’index par la Fondation Brigitte Bardot pour d’autres faits de mauvais traitement envers un animal.

Pour son comportement à l’égard de Jack, mais aussi envers un American Staffordshire Terrier nommé Don, l’homme de 47 ans comparaissait ce mardi (12 janvier) devant le tribunal correctionnel d’Evreux. Il était accusé de sévices graves ou actes de cruauté, rapporte Paris Normandie.

A la suite des signalements évoqués plus haut, Yannick Moles avait été placé sous contrôle judiciaire et ne pouvait pas pratiquer son métier. Une décision levée ultérieurement par la cour d’appel de Rouen.

Au tribunal, le vétérinaire a expliqué que Jack était un chien fugueur récidiviste et présentant d’importantes lacunes dans son éducation. D’après lui, le Jack Russell Terrier s’en prenait régulièrement aux autres animaux. En agissant ainsi à son égard, le prévenu cherchait à établir un autre rapport de force avec le quadrupède, selon ses dires.

S’agissant de Don, Yannick Moles a parlé d’un canidé agressif et dont le propriétaire avait demandé à ce qu’on l’euthanasie. Le vétérinaire a raconté lui avoir tendu un manche à balai que le quadrupède aurait détruit, puis une barre de fer ayant endommagé sa dentition. A l’époque, son assistante l’avait dénoncé, se basant sur ce qu’elle entendait, sans toutefois l’avoir vu maltraiter le chien.

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Alors que le parquet avait requis 6 mois de prison avec sursis, l’interdiction de détenir un animal et d’exercer pendant 5 ans, le tribunal a finalement suivi le plaidoyer de l’avocat du vétérinaire. Ce dernier a, en effet, été relaxé.

Don avait été euthanasié entretemps. Quant à Jack, il avait été stérilisé et confié à un chenil à Chartres (28).

9 commentaires

  • chantale LANNAUD a écrit : 14/01/21

    c 'est une honte notre justice !!! les animaux ne peuvent pas parler donc ils auront toujours tort .

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  • Invité

    Invité a écrit : 14/01/21

    J'espère simplement que la clientèle ira ailleurs.......Et comme d'habitude, la justice n'a aucun égard pour les victimes.......

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  • Invité

    Invité a écrit : 14/01/21

    Une honte , justice de merde, après avoir vu la vidéo on ne peut pas avoir de doute sur ce mec.

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  • Invité

    Invité a écrit : 14/01/21

    c'est ce vétérinaire qui a des lacunes dans son éducation et dans ses études vétérinaires, je pense que l'on apprend pas aux futurs vétos d'être violents envers leurs patients. Il faudrait donner le nom de ce "véto" pour qu'il ne puisse plus sévir.

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  • Invité

    Invité a écrit : 15/01/21

    Avec toutes les preuves et vidéos de maltraitante, ce véto de merde est relaxé !!!! bonjour notre "justice"....de toute façon, je pense qu'à Evreux, ce véto est connu et à mon avis, il peut changer de métier car sa "mauvaise réputation" n'est plus à faire !!!!

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  • Jacqueline MAZZUCCHELLI a écrit : 15/01/21

    Encore un sale individu qui s'en sort bien !!! Je croyais que le métier de vétérinaire était de soigner et non pas de "tabasser". Justice laxiste comme d'habitude, une honte.

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  • Invité

    Invité a écrit : 15/01/21

    Ce vétérinaire indigne et minable aurait dû être condamné mais tant que nous aurons des juges qui ignorent la maltraitance animale, les méchants s'en sortiront. Tout ce que je lui souhaite est la désertification de sa salle d'attente et au bout une vraie faillite bien méritée !!!

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  • Invité

    Invité a écrit : 15/01/21

    C'est indiqué dans l'article, Yannick Moles, vétérinaire à Vironvay (27), 2ème paragraphe.

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  • Pascale POTIT a écrit : 15/01/21

    Une NON JUSTICE de plus pour les victimes innocentes et sans voix juste abjecte !

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