6 mois de prison ferme pour avoir abandonné son chien à une mort certaine

Il y a près d'un an, en mai 2017, les pompiers intervenaient dans un appartement inoccupé à Vendôme, dans le Loir-et-Cher, y découvrant le corps sans vie et décharné d'un chien. Ce dernier, un Épagneul Breton de 2 ans, avait été abandonné sur place par l'ancienne locataire, une jeune femme de 32 ans prénommée Aurélie.

Cela faisait plusieurs mois qu'elle avait quitté le logement pour s'installer avec son compagnon et un autre chien, laissant le premier enfermé, sans nourriture, sans eau et portant un collier anti-aboiements. Le malheureux animal ne pouvait donc même pas se plaindre, le moindre cri provoquant une décharge électrique. Son cadavre a été découvert au milieu de détritus et de déjections. Son agonie a dû être longue et terrible.

Aurélie ne semblait toutefois pas mesurer la gravité de ses actes lorsqu'elle a comparu récemment devant le tribunal correctionnel de Blois pour abandon d'animal, comme le rapporte La Nouvelle République. Elle ne comprenait pas que l'on puisse la placer en garde à vue "juste pour ça", pour reprendre ses propos.

La vice-procureure Alexandra Pethieu, la présidente du tribunal Marie-Christine de Fierville, ainsi que les avocats des parties civiles, dont la Fondation 30 Millions d'Amis et le Refuge du Val de Loire, ont été sidérés de constater que la prévenue n'exprimait quasiment aucun regret.

Si une peine de 10 mois de prison ferme a été requise par la représentante du ministère public, c'est finalement une condamnation à 6 mois fermes, l'interdiction à vie de détenir un animal et le versement de 3500 euros de préjudice moral aux parties civiles qui ont prononcés à son égard.

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