Une dame en difficulté détenait plus de 100 chats, des bénévoles lancent une importante opération pour leur offrir des conditions de vie meilleures
Face à une situation devenue incontrôlable dans une commune du Béarn, les bénévoles de l’association locale Casa del Gats ont dû intervenir sur la durée pour secourir une multitude de chats laissés sans véritable suivi. Leur mobilisation a révélé un tableau alarmant, mais aussi l’histoire d’une femme qui, malgré ses intentions initialement bienveillantes, s’est retrouvée totalement dépassée. Tandis que l’association travaille désormais à remettre ces animaux sur pattes, un élan de solidarité s’organise pour soutenir leur prise en charge.
Casa del Gats, une association basée à Orthez dans les Pyrénées-Atlantiques, a mobilisé son équipe pendant 2 semaines pour nourrir, puis prendre en charge une centaine de chats vivant dans de mauvaises conditions chez une dame dépassée par la situation, rapportait France Bleu. La propriété en question se trouve à Sallespisse, à une poignée de kilomètres au nord-est d’Orthez.
La maîtresse des lieux a fini par céder les félins à Casa del Gats le 1er décembre 2025, la gendarmerie étant également intervenue pour procéder aux constatations.
Sur sa page Facebook, l’association évoque “des cages rouillées”, “des cabanons fermés depuis des mois, pleins de chats prisonniers”, ainsi que des “chats affamés aux yeux collés par le coryza et des corps squelettiques”. Hélas, des cadavres ont également été découverts sur place.
Géraldine Cartier-Parzer, la directrice de Casa del Gats, parle de “chats prisonniers, dans des cabanons de jardin, qui ne pouvaient pas sauter, bouger. Ils n'avaient pas de litière, pas de croquettes”.
Elle voulait sauver autant de chats que possible, mais s’est retrouvée submergée
D’après la gendarmerie, la propriétaire a elle-même besoin d’aide. Il s’agit d’une sexagénaire qui “ne vit pas sur place”, et ce, “depuis au moins un an et demi”, précise Géraldine Cartier-Parzer.
Tout semblait pourtant partir d’une bonne intention de sa part, celle de sauver autant d’animaux errants que possible, selon les militaires. Ce qu’a confirmé Géraldine Cartier-Parzer; expliquant qu’elle s’employait à “récupérer des portées de chatons à droite à gauche pour éviter que les gens ne les tuent.”
Une cagnotte solidaire a été lancée par l’association pour financer les soins et la nourriture des rescapés. Des collectes de dons seront également organisées dans des commerces du secteur.
Par Kheireddine Ayari
Rédacteur web
Féru de sport et amoureux des chiens depuis sa tendre enfance, Kheireddine est arrivé dans la rédaction web en 2008 un peu par hasard, porté par son amour des mots. Ayant grandi aux côtés d’un Boxer nommé Ulysse et partagé 12 belles années de sa vie avec Kalash, croisée Berger Allemand, il est plus que ravi d’écrire sur le merveilleux univers des animaux de compagnie.
1 commentaire




Marie Bonfanti a écrit : 2 h
Comment peut-on en arriver là ? On rêve toujours de sauver un maximum d'êtres vivants, mais on sait aussi que ce n'est pas possible... Quand survient le point de rupture?
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