Un médicament utilisé pour traiter la péritonite féline pourrait servir à combattre la Covid-19 chez l'Homme en limitant sa réplication

Lors de tests en laboratoire menés par des chercheurs canadiens, le médicament employé contre une maladie féline grave a détruit le virus provoquant le coronavirus chez l’Homme. Il reste toutefois encore du chemin pour prouver son efficacité en situation réelle, ainsi que pour en garantir l’innocuité.

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La péritonite infectieuse féline (PIF) est l’une des maladies les plus redoutées par les propriétaires de chats. Bien souvent, elle ne laisse aucune chance à l’animal. A l’origine de cette maladie se trouve un coronavirus intestinal bénin, mais qui, après mutation, s’attaque à d’autres organes vitaux, notamment le cerveau, causant le décès du chat.

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Un médicament est toutefois développé pour combattre cette maladie ; il s’agit du GC376. Des chercheurs de l’université de l’Alberta, au Canada, s’y sont intéressés et ont mené des tests en laboratoire pour voir s’il pouvait être utile dans le traitement d’un autre coronavirus, celui responsable de la Covid-19, rapporte le Daily Mail. Leur étude a été publiée ce jeudi (27 août) dans la revue Nature Communications.

Leurs recherches ont montré que le GC376 était capable, en laboratoire, de détruire le nouveau coronavirus. Il n’a pas encore été testé sur les humains, mais les auteurs de ces travaux estiment que le fait que le médicament agisse en tant qu’antiviral contre les coronavirus est suffisamment encourageant pour passer aux essais cliniques.

Ils expliquent que le GC376 intervient en bloquant une enzyme produite par le virus, l’empêchant ainsi de se multiplier et de survivre. De plus, ils ont découvert que ce médicament ne semblait pas toxique à l’égard des cellules sur lesquelles il a été testé, sans toutefois préciser de quel type de cellule il s’agit.

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Il convient également de rappeler que ce genre de traitement, que l’on appelle « inhibiteur de protéase », peut avoir des effets secondaires sévères chez les humains.

Les chercheurs en question demandent donc à ce que les essais cliniques débutent le plus tôt possible.

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