La propreté chez le serpent

L’alimentation du serpent est essentielle pour sa santé et son bien-être. Et un reptile bien nourri émet des selles régulières. Ces excréments, s’ils tardent à être retirés, sont sources d’infections et de maladies pour tous les occupants du terrarium. La propreté du serpent est un aspect de la terrariophilie que l’on ne doit négliger sous aucun prétexte.

A quelle fréquence les ophidiens laissent-ils des déjections ? Quand doit-on les nettoyer ? Quelles mesures d’hygiène faut-il appliquer pour protéger son ou ses serpents ? Notre guide répond à ces questions autour de la propreté de nos amis pythons, boas et autres serpents des blés, entre autres espèces couramment élevées.

Propreté du serpent : généralités

La fréquence à laquelle le serpent émet des excréments dépend de plusieurs facteurs : la fréquence des repas, l’âge ou encore l’espèce. En règle générale, un ophidien adulte peut consommer 1 à 2 rongeurs par semaine, mais chez certaines espèces, l’animal peut se contenter d’une proie toutes les 2 semaines.

On aura donc à vérifier la présence de déjections et à les retirer à un rythme hebdomadaire, 2 fois par semaine ou 2 fois par mois. L’idéal serait toutefois de les enlever systématiquement, dès qu’on en repère.

Le risque, si les excréments tardent à être retirés du terrarium, c’est de favoriser la prolifération de bactéries et de parasites. Ce qui ouvre grand les portes aux maladies.

Le substrat pour le terrarium

Le substrat est la matière avec laquelle on tapisse le fond du terrarium. Il permet au serpent de disposer d’une surface la plus proche possible de celle sur laquelle il aurait évolué dans son milieu naturel, mais il contribue aussi au maintien de l’hygrométrie du terrarium et à sa propreté, notamment par son pouvoir absorbant.

Chanvre, paillis de lin et humus de coco font partie des substrats à privilégier, notamment lorsqu’on a un serpent des blés. Ceux à base de copeaux de hêtre et de sable sont, en revanche, à éviter. Ils comportent le risque d’être ingérés quand le serpent prend son repas ; il peut alors souffrir d’occlusion intestinale. D’ailleurs, la proie est à présenter au reptile non pas directement sur le substrat, mais sur un carton ou du papier essuie-tout.

Rappelons également que l’épaisseur de la couche de substrat doit permettre au serpent de s’y cacher entièrement ou presque. Un minimum de 5 à 7 cm est ainsi recommandé.

On trouve également des litières spéciales en animalerie et dans les magasins dédiés aux reptiles. Ces produits sont mis en avant pour des caractéristiques telles que la capacité d’absorption, la composition non-toxique et hypoallergénique, etc.

L’hygiène du terrarium

Le respect des mesures d’hygiène est indispensable lorsqu’on élève un ou plusieurs serpents. Cela concerne le terrarium, mais aussi ses accessoires et la propreté des mains avant manipulation.

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Le terrarium et ses aménagements sont nettoyer et désinfecter régulièrement méticuleusement, afin d’éliminer les bactéries, parasites, restes de nourriture, excréments, eaux souillées, etc. Il est tout aussi important de faire en sorte que le serpent ait une eau fréquemment renouvelée à sa disposition, tant pour sa consommation que pour ses bains.

L’hygiène passe aussi par soi-même ; avant de toucher chacun des serpents, il est essentiel de se laver et désinfecter les mains. Le but est d’éviter de leur transmettre des germes et bactéries.