Son chien lui permet d’enseigner malgré la maladie, mais l’université le refuse, les élèves décident de lancer une pétition pour leur professeur
Les chiens ne sont pas seulement nos meilleurs amis. Ils sont aussi nos confidents, nos acolytes et parfois même nos meilleurs soutiens. C’est le cas du professeur Gellar qui, atteint d’une dégénérescence de la colonne vertébrale, peut compter sur son chien Wolf pour l’aider à supporter son quotidien. Malheureusement, Wolf a été interdit sur le lieu de travail de son maître…

Simon Gellar enseigne la criminologie à l’Université du Kent à Canterbury, en Angleterre. Mais son quotidien n’est pas des plus simples… Atteint d’une maladie dégénérative de la colonne vertébrale, l’enseignant-chercheur souffre d’anxiété et de douleurs chroniques. Si chez lui il peut compter sur l’aide très précieuse de son Berger Allemand prénommé Wolf, ce n’est pas la même histoire à son travail. En effet, la direction de l’Université a jugé que la boule de poils constituait un risque pour la santé et la sécurité des professeurs et des étudiants. Mais ces derniers ne sont pas d’accord et sont d’ailleurs bien décidés à venir en aide à leur enseignant.
© Maddie Sanderson / Change.org
"Wolf n'est pas qu'un animal de compagnie"
Maddie Sanderson, étudiante au sein du campus, a ainsi pris la décision de créer une pétition dans le but d’aider son professeur à obtenir gain de cause. “Wolf a été présent aux côtés de Simon sur le campus au cours de la dernière année, sans aucun impact négatif sur les étudiants ou le personnel. Wolf n'est pas qu'un animal de compagnie, il apporte un soutien émotionnel à Simon”, a-t-elle assuré à l’écrit, comme le rapporte le média Dogs Today Magazine. La pétition en ligne, baptisée “Autorisez Simon Gellar à garder son chien, Wolf, sur le campus”, a largement été relayée et comptabilise aujourd’hui plus de 17 900 signatures !
Une décision jugée injuste
Selon Maddie, les “services de santé et de sécurité de Kent” affirment que “la fourrure (de Wolf) pourrait potentiellement nuire, voire tuer des personnes”. Une justification totalement invraisemblable d’après elle. “Ils affirment également que l’état de Simon ne justifie pas la présence d’un chien sur le campus”, a-t-elle ajouté écoeurée.
En réalité, Simon Gellar ne parvient à supporter ses troubles et ses douleurs que grâce à la présence de son chien. Ne pas l’avoir à ses côtés constitue donc un véritable challenge pour parvenir à se consacrer pleinement à son travail.
Pour l’heure, on ne sait toujours pas si l’Université a changé d’avis et si Wolf est de nouveau admis aux côtés de son propriétaire…

Par Perrine Nemard
Rédactrice web
Entre l’amour des mots et celui des animaux, Perrine a trouvé l’équilibre parfait. Partageant son quotidien avec un Samoyède, elle s’est laissé porter par cette relation complice pour se lancer dans l’univers de la photographie canine et de la rédaction, des activités qui reflètent son lien profond avec le monde animal.
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