Sa chienne lui a sauvé la vie en détectant sa tumeur

Une Havraise a eu l’occasion de faire traiter son cancer du sein à temps grâce au flair de sa chienne, qui avait signalé l’endroit précis où se trouvait la tumeur.

Illustration : "Sa chienne lui a sauvé la vie en détectant sa tumeur"

Nous vous parlions hier des excellents résultats obtenus lors des tests menés par l’Institut Curie avec 2 Bergers Belges Malinois spécialisés dans la détection du cancer du sein. Auparavant, nous avions également partagé plusieurs récits de femmes dont les tumeurs avaient été signalées par leurs compagnons à 4 pattes, à l’instar de Karin Gibson et de l’actrice Shannen Doherty.

Il ne fait donc aucun doute, aujourd’hui, que certains chiens ont la capacité de détecter les signaux odorants émis par les tumeurs, notamment à des stades précoces, ce qui permet de les prendre en charge suffisamment tôt pour prévenir une progression de la maladie.

Cela a également été le cas de Nicole, une habitante du Havre (76) dont la chienne a joué un rôle clé dans la réussite de ses soins contre le cancer, d’après FranceInfo.

Fripouille, femelle Pinscher Nain, est non seulement une source inconditionnelle d’amour, d’affection et de soutien moral pour sa maîtresse, mais elle lui a en plus permis d’être sauvée. La chienne s’était, en effet, mise à flairer et à gratter sa poitrine, en particulier au niveau du sein gauche. Interpellée par ce comportement étrange, Nicole est allée subir des examens qui ont révélé l’existence d’une tumeur.

Elle a été opérée un peu plus tard, mais l’intervention a été un échec. Fripouille s’est à nouveau remise à signaler sa poitrine et là, certaine de ce second « diagnostic » de son animal de compagnie, elle a réalisé un autre dépistage qui l’a une fois de plus confirmé. Nouvelle opération pour Nicole ; une mastectomie (ablation du sein) qui a, cette fois-ci, permis de venir à bout de la tumeur.

C’est donc bien grâce au flair de Fripouille que Nicole a été traitée de manière précoce et peut aujourd’hui envisager l’avenir avec davantage de sérénité. Sa chienne ne s’est d’ailleurs pas contentée de lui sauver la vie, puisqu’elle l’a également soutenue durant sa convalescence et l’a aidée à supporter les contraintes associées (douleurs, baisses de moral, etc.).

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Capture d'écran France 3

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