Près de 200 chiens sauvés d’un élevage pourtant renommé !

Un célèbre chenil de Westminster a récemment fait la Une de la presse américaine. Et pour cause, par le passé récompensé, il a perdu le contrôle de la production de chiens. Face à l’explosion de leur nombre, les propriétaires ont été dépassés par les événements, comme ils l’avouent volontiers.

Illustration : "Près de 200 chiens sauvés d’un élevage pourtant renommé !"

Jadis, le chenil Rocky Ridge Russells était connu pour triompher régulièrement lors de l’American Kennel Club. L’élevage de Westminster jouissait d’une formidable réputation. Jusqu’au jour où « tout est devenu incontrôlable », selon Martin Strozeski, mari et associé de Marcia Knoster.

Le refuge a dérapé. Un voisin a récemment alerté les autorités sur les conditions de détentions de centaines de chiens dans cette ferme loin d’être irréprochable. La vérité était consternante. Près de 200 chiens, certaines malades, ont été retrouvés entre les murs du chenil. Des canidés ont même été retrouvés morts, selon les informations recueillies par le New York Times.

De quoi ouvrir une enquête à l’encontre du couple, propriétaire du chenil, pour cruauté envers des animaux. Il tente de se défendre. « Les choses ont dérapé. » Tout aurait commencé dès la crise financière de 2008 selon Martin Strozeski : « L’économie s’est effondrée. Nous mettions jusqu’alors les gens sur liste d’attente. Puis d’un coup, tout le monde s’en est allé. » Son chenil abritait moins de 50 chiens. Un chiffre qui s’est mis à doubler, puis à tripler. « Nous ne pouvions pas les donner », se justifie-t-il.

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Des chiens plutôt « bien nourris » mais en manque de contact avec les humains

Et de poursuivre : « On ne s’occupait pas bien d’eux, certes, mais ils avaient tous de la nourriture et de l’eau. Je changeais aussi leur lit tous les jours. » Un soin minimum que semble confirmer le personnel du Centre de bien-être animal de Saint-Hubert. « Aucun chien n’avait besoin de soins d’urgence. Ils semblaient, pour la plupart, bien nourris. Mais ce n’est pas tout ce dont un chien a besoin. » Et de reprocher aux éleveurs le manque de socialisation des canidés, de contact avec les humains.

Tous les animaux sont soignés dans le centre. Ils sont suivis par une équipe de vétérinaires, de thérapeutes du comportement. Certains seront remis rapidement à l’adoption. Un moindre mal…

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