Les vétérinaires appellent à la vigilance après un nouveau cas de parvovirus, qui a failli coûter la vie à un chiot

Le parvovirus canin fait partie des maladies courantes chez les chiens, mais il peut être fatal s’il n’est pas traité à temps. Blue, le chiot de Danielle Hargreaves, en a fait les frais il y a quelques jours, et il a bien failli ne pas y survivre. Marqués par cette mésaventure, les vétérinaires souhaitent maintenant sensibiliser le plus de maîtres possible à cette cause.

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L’Express revenait le 28 novembre dernier sur le calvaire de Blue, un jeune Dobermann de 10 semaines, dont la vie a failli s’arrêter beaucoup plus tôt que prévu. Le pauvre chiot a été atteint par le parvovirus canin, et son état de santé était si grave que les vétérinaires s’étaient préparés au pire…

Une maladie virulente et contagieuse

Tout a commencé par des vomissements et de la diarrhée. Danielle a d’abord cru à un léger problème gastrique, comme une indigestion, mais au fil des heures, l’état du chiot n’a cessé de se détériorer. Elle a décidé de l’emmener chez les vétérinaires d’Armac Vets, à Manchester, lorsqu’elle a constaté que Blue perdait du sang.

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Armac Vets

Le Dobermann a été testé positif au parvovirus : une maladie infectieuse virale qui se transmet essentiellement par les déjections canines. Danielle ignore comment son chiot a pu l’attraper : il ne sort que dans son jardin, mais il n’a reçu, à ce jour, qu’une seule dose de vaccination.

Les chiens non-vaccinés (ou pas complètement) sont davantage sujets à contracter la maladie. Par ailleurs, les chiots restent assez fragiles jusqu’à la seizième semaine de leur vie (notamment parce qu’à partir de la huitième semaine, ils ne sont plus protégés par le lait de leur maman).

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Armac Vets

Mais la femme n’a pas le temps de douter trop longtemps. Elle doit rentrer chez elle, laisser les vétérinaires faire tout leur possible pour sauver Blue, et s’assurer que son autre Dobermann, Thor, n’a pas été contaminé par le même virus.

Un état de santé critique

Pendant les 24 heures suivantes, Blue a reçu de nombreux traitements, dont des antibiotiques, des antidouleurs et des transfusions sanguines. Les vétérinaires lui ont aussi posé une sonde pour l’alimenter et l’hydrater, choses qu’il était devenu incapable de faire par lui-même.

Malgré tous ces efforts, l’état de santé du pauvre chiot s’est dégradé une nouvelle fois, à tel point que les soigneurs vont dire à Danielle de se préparer à lui faire ses adieux. « Les vétérinaires m’ont demandé si je voulais qu’ils le réaniment s’il subissait un arrêt cardiaque. J’étais sous le choc » a-t-elle confié.

En plus de devoir faire face à une attente insoutenable, Danielle ne pouvait pas se rendre au chevet de Blue, car elle devait surveiller que Thor, son autre chien, ne développait pas les mêmes symptômes. « J’aurais pu les perdre tous les 2. Cette période fut un véritable ascenseur émotionnel pour moi. »

Puis enfin, le soulagement

Contre toute attente, le lendemain matin, Danielle a appris la plus réjouissante des nouvelles : son chiot, Blue, avait repris du poil de la bête ! Tous les soins qu’il avait reçus semblaient enfin porter leurs fruits, et 7 jours plus tard, il regagnait son domicile en compagnie de son meilleur ami à 4 pattes, Thor.

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Cet évènement fut l’occasion, pour les vétérinaires d’Armac Vets, de sensibiliser une nouvelle fois les propriétaires de chiens à la gravité que peut représenter une infection au parvovirus. Ils les encouragent à s’assurer que la vaccination de leur animal est à jour, afin qu’ils ne soient jamais confrontés aux terribles conséquences que cette maladie est susceptible d’avoir.

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