Elle écope de 300 € pour avoir involontairement traîné son chien en voiture sur 25 km

Une femme de 45 ans a été jugée coupable de la mort de sa chienne. L’hiver dernier, elle avait, par accident selon son avocat, traîné son animal sur 25 km en voiture. Ne remarquant le drame qu’à l’aide d’un autre automobiliste. Le tribunal lui a infligé une amende de 300 €.

Illustration : "Elle écope de 300 € pour avoir involontairement traîné son chien en voiture sur 25 km"

En juin dernier, le procès d’Eva, une femme de 45 ans, s’est tenu dans un climat très tendu. Elle avait même dû être escortée par la police lorsqu’elle quittait le tribunal correctionnel de Montauban. Et pour cause, elle était jugée pour avoir traîné son chien en voiture du 25 km. Sa chienne, Nikita, n’avait pas survécu. Elle avait été abandonnée dans le Tarn par sa propriétaire. Son corps avait été retrouvé par un randonneur, le lendemain.

Une femme qui l’assure : rien n’était volontaire. Elle se serait aperçue de la scène grâce à un automobiliste. Puis, elle expliquait, lors de son audience, son geste de l’avoir balancé dans le Tarn. « Je voulais qu’elle retrouve la nature… Elle était pucée, je l’habillais quand il faisait froid, elle me manque beaucoup. Je savais que l’on me retrouverait. J’ai conservé ses cendres, elle est toujours avec moi. »

Aucune requalification des faits

A l’époque, l’ambiance déjà tendue ne s’était pas apaisée suite aux réquisitions du ministère public. Ce dernier réclamait 500€ d’amende. Ce vendredi 31 août, le verdict était particulièrement attendu.

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Finalement, dans une information rapportée par France 3, le couple responsable de la mort de Nikita a écopé d’une amende de 300 €, respectivement à la propriétaire de la chienne et à son compagnon. Leur avocat avait parlé d’un accident. Une thèse apparemment retenue même si le fait d’abandonner le cadavre de l’animal avait été très mal perçu par de nombreuses associations de protections des animaux, qui s’étaient constituées parties civiles. Certaines avaient d’ailleurs réclamé la requalification des faits en actes de cruauté. Il n’en a rien été.

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