Des chiens pour détecter la Covid-19 dans les EHPAD ? L'association HANDI'CHIENS devient partenaire du projet Nosaïs initié par le professeur Grandjean

Des dizaines de chiens d’assistance de l’association Handi’Chiens, déjà présents dans les Ehpad, pourront bientôt être formés à la détection du SARS-CoV-2 auprès des résidents. A la faveur d’un partenariat avec le projet Nosaïs-Covid, mené par le professeur Grandjean, ces canidés devraient débuter leur nouvelle mission dans quelques semaines.

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Plus de 300 chiens d’assistance formés par l’association Handi’Chiens sont actuellement à l’œuvre dans les Ehpad. Ils viennent en aide aux seniors qui y résident de différentes manières : réconfort, incitation à la motricité, maintien d’un lien social… Désormais, ils pourront leur rendre un autre précieux service, puisqu’ils contribueront à les protéger contre le virus de la Covid-19.

En effet, comme le rapporte Sciences et Avenir, plusieurs de ces chiens, déjà en place dans ces structures pour personnes âgées, seront formés à la détection du SARS-CoV-2 en reniflant des échantillons prélevés sur les pensionnaires. Ils en seront capables grâce au concours du professeur Dominique Grandjean et ses collègues.

Rappelons que ce dernier est à la tête du projet Nosaïs-Covid, consistant à entraîner des canidés à détecter par le flair et signaler les personnes positives au nouveau coronavirus. Concrètement, on présente à ces chiens des échantillons de sueur recueillis chez les personnes, et ces animaux sont capables d’indiquer si elles sont porteuses ou non du virus en très peu de temps.

Dans un communiqué, l’association Handi’Chiens indique que « certains [chiens] seront formés à la détection de malades infectés par le SARS-CoV-2, celle-ci prenant quelques secondes avec une efficacité comparable aux tests PCR, soit plus de 90% ».

Leur apprentissage doit commencer très bientôt avec pour objectif de l’achever « vers la fin du mois de février 2021 », pour que les quadrupèdes puissent être opérationnels dans la foulée.

Comme évoqué le mois dernier, le programme Nosaïs-Covid initié par Dominique Grandjean, professeur à l’école vétérinaire d’Alfort, a reçu le soutien de l’Organisation mondiale de la santé. Celle-ci lui a accordé une première enveloppe de 200 000 euros pour l’aider dans son développement. Elle sera probablement suivie d’une seconde l’an prochain.

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