Covid-19 : l'Organisation mondiale de la santé apporte son soutien au professeur Grandjean dans la mise en place de chiens détecteurs en France !

Le très prometteur projet Nosaïs-Covid19, porté par le professeur Dominique Grandjean, vient de bénéficier du soutien de l’OMS. Une première enveloppe a été attribuée à ce programme d’entraînement de chiens à la détection du nouveau coronavirus, en attendant une seconde prévue l’an prochain.

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Depuis le début de la pandémie de Covid-19, des chercheurs du monde entier travaillent à la mise au point de méthodes de dépistage efficaces. L’un des projets dont les résultats sont les plus encourageants est Nosaïs-Covid19. Mené par Dominique Grandjean, professeur à l’Ecole nationale vétérinaire d’Alfort (Val-de-Marne), il consiste à former des chiens pour les rendre capables de signaler la présence du virus responsable de la Covid-19.

Ces quadrupèdes détectent les traces du virus portées par la sueur prélevée sur des compresses, appliquées sous les aisselles des personnes à examiner.

On se souvient que, en septembre dernier, le professeur Grandjean regrettait le manque de réactivité des autorités à l’égard de ces travaux.

A l’inverse, l’OMS (Organisation mondiale de la santé) a exprimé un vif intérêt pour le projet. Comme le rapporte Challenges, l’institution internationale relevant de l’ONU l’a contacté il y a quelques semaines pour le lui annoncer et pour lui demander de leur envoyer un dossier.

Ce dernier a reçu l’approbation d’experts, qui ont ensuite réclamé à Dominique Grandjean et son équipe une évaluation de leurs besoins pour les aider à poursuivre leur travail. Ce qui a débouché sur l’attribution d’une enveloppe de 200 000 euros pour le projet Nosaïs-Covid19.

Une aide qui sera consacrée à l’acquisition d’équipements et au renforcement du personnel notamment. De quoi accélérer le développement du programme.

Par ailleurs, le professeur Dominique Grandjean indique que l’OMS pourrait être disposée à renouveler son soutien financier au projet l’an prochain, probablement même en accordant une contribution plus élevée.

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Rappelons que lors de la phase expérimentale du projet, la technique de dépistage de la Covid-19 par les chiens élaborée à l’Ecole nationale vétérinaire d’Alfort s’est avérée fiable à 95%. Par rapport aux tests PCR, susceptible de donner des « faux positifs » et « faux négatifs », elle est aussi plus rapide et moins coûteuse.

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