Lourdes réquisitions contre un couple d’éleveurs pour avoir détenu plus de 100 chiens et chats dans des conditions déplorables !

En février 2014, les gendarmes avaient découvert les conditions incroyables dans lesquelles plus de 135 animaux avaient vécu dans le domicile d’un couple du Provinois. Des chiens, chats, furets malades, affamés, déshydratés, certains congelés… Le couple comparaissait devant le tribunal de Melun. Le délibéré est attendu en juin prochain.

Illustration : "Lourdes réquisitions contre un couple d’éleveurs pour avoir détenu plus de 100 chiens et chats dans des conditions déplorables !"

Ce mardi 27 mars, le tribunal correctionnel de Melun (Seine-et-Marne) étudiait le cas d’une éleveuse du Provinois. Cette dernière comparaissait pour mauvais traitement, actes de cruauté envers un animal et escroqueries.

Les faits remontent au 11 février 2014. Ce jour-là, lors d’une perquisition à son domicile, les gendarmes découvrent l’horreur. Une « arche de Noé » selon le procureur Cédric Le Grand, dans des propos rapportés par nos confrères du Parisien.

Les forces de l’ordre retrouvent une dizaine de chats et de chiens, des perruches, furets ou encore des brebis dans ce domicile. Tous ou presque sont sujets à de la déshydratation, sont sales, affamés et même malades pour certains. Le pire ? Ce sont des cadavres de chats et de chiots et même de pigeons retrouvés dans le congélateur.

5 ans d’interdiction d’exercer

« Les pigeons étaient là pour préparer les chiens aux tests d’aptitude », tente de se justifier la dame, qui n’a pu compter sur le soutien de son mari, lui aussi poursuivi pour les mêmes faits, absent. « Elle vous agace parce qu’elle a réponse à tout », tente de plaider son avocat Me Herbière. Difficile face au bazar constaté, avec plus de 135 animaux répertoriés.

La mise en cause exerce toujours dans le domaine des animaux, puisqu’elle est toiletteuse dans le Val-de-Marne. Elle aimerait relancer un négoce de chiens. Les associations de protection animale, défendues par leurs avocats, ont demandé à ce qu’elle et son mari ne puissent plus exercer dans ce domaine.

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Une demande suivie par le parquet, qui réquisitionne l’interdiction d’exercer une profession en lien avec les infractions pendant 5 ans, mais aussi 12 mois de prison avec sursis et une mise à l’épreuve de 2 ans. Délibéré le 4 juin prochain.

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