Une famille perd 3 de ses chats, probablement tués par des chiens en divagation

Dans une commune des Côtes-d’Armor, une femme et sa fille sont très inquiètes pour leurs chats depuis que 3 d’entre eux ont trouvé la mort. D’après la mère de famille, ce sont 2 chiens en divagation qui les ont tués.

Illustration : "Une famille perd 3 de ses chats, probablement tués par des chiens en divagation"

A Hénanbihen (22), Mary et sa fille sont angoissées à chaque fois que l’un de leurs chats se hasarde à sortir de la maison. Leur crainte : que les 2 chiens en divagation dans la commune bretonne s’en prennent à lui, comme ils l’auraient fait avec les autres félins de la famille.

Comme le rapporte Le Penthièvre via Actu.fr, en effet, 3 d’entre eux sont décédés. Mary en est convaincue ; c’est ce duo de chiens, circulant librement dans les rues de ce bourg d’un peu plus de 1300 habitants, qui sont à l’origine de cette triple perte.

Cette situation dure depuis plusieurs mois, mais les chiens en question, un croisé Boxer et un Jack Russell Terrier, n’auraient pour le moment attaqué personne à l’exception des chats. Mary, qui a elle-même un Labrador-Retriever, a d’ailleurs précisé que lorsqu’elle est allée voir le propriétaire des chiens, ce dernier a reconnu que ses animaux ne s’entendaient pas avec les félins et l’aurait accueillie de manière agressive, proférant même des insultes à son encontre en présence de sa fille.

Elle dit avoir peur non seulement pour ses autres chats, mais aussi pour les enfants de la commune, les 2 quadrupèdes errant régulièrement près de la crèche. Généralement, ils sont surtout vus le matin, entre 7h et 8h. Mary les a photographiés pour prouver qu’ils sont en divagation. Elle s’est adressée à la mairie, où on lui a rétorqué que ses chats divaguaient eux aussi… Une réponse qu’elle a évidemment trouvée quelque peu aberrante, sachant que l’article L211-23 du code rural stipule ceci : « Est considéré comme en état de divagation tout chat non identifié trouvé à plus de deux cents mètres des habitations ou tout chat trouvé à plus de mille mètres du domicile de son maître et qui n'est pas sous la surveillance immédiate de celui-ci, ainsi que tout chat dont le propriétaire n'est pas connu et qui est saisi sur la voie publique ou sur la propriété d'autrui. »

En outre, Mary peut compter sur le témoignage visuel d’un habitant, celui qui était venu la prévenir, et détient une attestation délivrée par un vétérinaire. Elle a décidé de porter plainte auprès de la gendarmerie de Matignon.

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