Meurthe-et-Moselle (54) : 2 chats succombent à un empoisonnement

2 chats ont trouvé la mort au sein de la commune de Mont-Saint-Martin, en Meurthe-et-Moselle. Apparemment empoisonnés. Volontairement ou non ? Le maire et le vétérinaire du village rappellent quelques mesures à prendre.

Illustration : "Meurthe-et-Moselle (54) : 2 chats succombent à un empoisonnement"

Acte malveillant ou simple malchance des chats ? Personne ne le saura jamais. Quoi qu’il en soit, c’est une bien triste fin de vie qu’ont vécu 2 chats âgés de 8 et 9 mois, au cœur de la commune de Mont-Saint-Martin, en Meurthe-et-Moselle.

En cette mi-janvier 2018, un habitant Saint-Martinois, habitué à recevoir ces 2 chats de 8 et 9 mois, a malheureusement dû constater leur perte. Le troisième, de la même fratrie, a lui survécu à ce qui ressemble à un empoisonnement. « Ces chats se trouvaient dans un champ pas loin de chez moi. Je leur donnais à manger et je leur avais construit une petite cabane où dormir. Je les avais fait stériliser. Je ne les ai plus revus pendant un certain temps. Puis un jour, l’un d’entre eux est revenu. Il n’était pas comme d’habitude », explique-t-il à L’Est Républicain.

Direction le vétérinaire ou un diagnostic est rapidement posé : empoisonnement. « Il m’a dit qu’il devait avoir ingurgité quelque chose qui l’a empoisonné. » Ce chat sera sauvé. Ce ne sera pas le cas de ses 2 frères.

« Un acte stupide, lâche », s’emporte le maire

Cependant, la surprise n’est pas forcément grande, tant les chats se faisaient apparemment rares dans le quartier. Le maire de la commune, Serge De Carli, s’emporte : « C’est un acte stupide, lâche, irresponsable, malveillant. » Il rappelle également que ces actes sont condamnés par la loi. En effet, donner volontairement la mort à un animal est passible de 1 500 € d’amende. Maltraiter un animal et le conduire au décès peut également être condamné de 30 000 € d’amende et de 2 ans d’emprisonnement.

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Cependant, il n’est pas certain que ces chats aient été empoisonnés volontairement. En plein hiver, il est courant que ces animaux aillent se réfugier n’importe où et s’hydratent de produits toxiques, comme de liquide antigel. Le vétérinaire qui a reçu ces chats s’est exprimé dans L’Est Républicain : « Chaque année, c’est la même chose, ça correspondait d’ailleurs aux symptômes du chat de Mont-Saint-Martin », ajoutant aussi qu’au « printemps, les engrais et anti-limaces utilisés dans les jardins leur sont aussi fatals ». Un manque de chance apparent.

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