Le chat mascotte d'un commissariat de police se remet courageusement d'un coup violent porté par un individu alcoolisé
Adopté par les policiers il y a une décennie, un chat répondant au nom de Police est devenu bien plus qu’une simple mascotte au commissariat de Beauvais. Véritable compagnon du quotidien pour les forces de l’ordre, ce félin attachant a récemment été la cible d’un acte de violence choquant, perpétré dans un contexte aussi confus que dramatique.

Un chat appelé Police est la vedette du commissariat de Beauvais (60) depuis son adoption 10 années plus tôt. Les policiers l’avaient découvert abandonné, puis lui avaient donné de la nourriture et de l’eau. Le félin n’avait plus jamais quitté le poste à partir de ce jour-là.
S’il est aimé de tous, cela ne l’a malheureusement pas mis à l’abri d’une agression d’une rare brutalité de la part d’un individu en état d’ébriété, rapportait Le Parisien.
Photo d'illustration
Les faits ont eu lieu le jeudi 14 août 2025. Richard S., 40 ans, avait manifestement consommé une grande quantité d’alcool quand des amis l’ont raccompagné chez lui. A son arrivée, l’homme a retrouvé sa femme par terre, placée en position latérale de sécurité et entourée de riverains qui lui portaient secours.
Bien que sa conjointe ait été prise en charge par la suite, l’individu est entré dans une colère noire et est allé chercher un couteau.
Prévenues, les forces de l’ordre sont arrivées sur les lieux. Richard S. ne s’est pas calmé, bien au contraire. Il a même poussé une agente et insulté les collègues de celle-ci.
Police devrait s’en remettre
Ils ont dû procéder à son interpellation, avant de l’emmener aux urgences, puis au commissariat. C’est là qu’il a décidé de s’en prendre au malheureux chat. Police a ainsi reçu un violent coup de pied dans le ventre, qui lui a fait faire un “vol plané de plusieurs mètres” et envoyé contre une vitre.
Sous le choc, Police est parti se cacher. Les policiers ne l’ont retrouvé que le lendemain et l’ont emmené chez le vétérinaire. Ce dernier l’a examiné et a prescrit un traitement antidouleur. D’après ses bienfaiteurs, le chat se remet doucement de son agression.
Quant à Richard S., il a comparu devant le tribunal de Beauvais 4 jours après les faits. Il a été condamné à 15 mois de prison dont 6 avec sursis et devra verser 1550 euros de dommages et intérêts aux plaignants.

Par Kheireddine Ayari
Rédacteur web
Féru de sport et amoureux des chiens depuis sa tendre enfance, Kheireddine est arrivé dans la rédaction web en 2008 un peu par hasard, porté par son amour des mots. Ayant grandi aux côtés d’un Boxer nommé Ulysse et partagé 12 belles années de sa vie avec Kalash, croisée Berger Allemand, il est plus que ravi d’écrire sur le merveilleux univers des animaux de compagnie.
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