L'ancien militaire qui avait séquestré et menacé une employée de refuge plaide coupable d'avoir voulu récupérer son chat par tous les moyens !

8 mois après s’être introduit par effraction dans un refuge et menacé une employée pour récupérer son chat, un ancien militaire australien a comparu devant le tribunal. Il a plaidé coupable, après avoir reconnu les faits face aux policiers lors de son interpellation.

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Tony Wittman plaide coupable. L’homme qui avait ligoté une employée du refuge où il espérait récupérer son chat et l’avait menacée avec une arme factice, a comparu à distance devant le tribunal de Melbourne, rapporte ABC News ce lundi matin.

En janvier dernier, ce père de 3 enfants et ancien membre des forces armées australiennes, avait fait irruption dans l’enceinte du refuge Lost Dogs Home à Cranbourne dans l’Etat de Victoria (Sud-est de l’Australie). Sur le parking, et alors que l’établissement était à 10 minutes de fermer, il s’en était pris à une jeune femme de 23 ans qui y travaillait.

La menaçant en brandissant une arme (qui s’est révélée être une réplique), il l’avait forcée à revenir à l’intérieur du refuge puis à s’agenouiller, avant de lui demander où se trouvaient les chats et de lui attacher les mains derrière le dos.

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Il s’était présenté au rendez-vous pour récupérer son chat le lendemain de l’agression

« Si vous faits ce que je vous dis, je ne vous tirerai pas dessus », lui aurait dit Tony Wittman, qui avait quitté les lieux peu après. Le tout avait été filmé par le système de vidéosurveillance de la structure d’accueil.

Etrangement, il avait contacté le refuge quelques heures plus tôt en vue de récupérer son chat et avait obtenu un rendez-vous le lendemain. Encore plus étonnant, l’ancien militaire de 45 ans s’était bel et bien présenté à l’entrevue par la suite. Arrêté par la police, il avait reconnu les faits.

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Il avait « agi sans penser aux conséquences »

Ce lundi matin, donc, Tony Wittman a comparu devant le juge par vidéoconférence depuis la prison de Ravenhall, où il est détenu. Suivant les conseils de ses avocats, il a plaidé coupable, ce qui a débouché sur le retrait de 16 chefs d’accusation. Il doit néanmoins être jugé pour 8 autres : séquestration, cambriolage aggravé, parjure et menace avec une arme factice notamment.

L’homme a affirmé être atteint de stress post-traumatique, qu’il « aime son chat » et qu’il a besoin du réconfort que lui apporte le félin. Il a également dit avoir « agi sans penser aux conséquences ».

Le verdict devrait être prononcé à l’issue de sa prochaine comparution, prévue pour le mois de février 2022.

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