Une vétérinaire effectue 12 heures de route pour adopter un chien pendant le confinement

En plein confinement, mais en possession d’une dérogation de sortie, une vétérinaire bretonne a parcouru 1300 km pour aller chercher le chien qu’elle venait d’adopter dans le Tarn-et-Garonne. Déjà propriétaire de 2 toutous, elle n’avait pas l’intention d’en avoir un 3e, mais elle a eu le coup de foudre en découvrant l’annonce de Jim.

Illustration : "Une vétérinaire effectue 12 heures de route pour adopter un chien pendant le confinement"

Après avoir été suspendues à cause de la pandémie de Covid-19, les adoptions d’animaux de compagnie ont repris le 16 avril dernier. Une nouvelle procédure a été mise en place pour respecter les précautions sanitaires en cette période de confinement, comme annoncé par le ministre de l’Intérieur Christophe Castaner.

L’une des premières adoptions responsables ayant eu lieu jeudi dernier est à mettre à l’actif d’Anouk, une jeune vétérinaire exerçant à Ploërmel, commune du Morbihan située à une cinquantaine de km de Rennes.

En fait, comme le rapporte La Dépêche du Midi, elle avait projeté d’adopter le chien Jim avant l’entrée en vigueur du confinement. Au départ, elle s’était inscrite sur un groupe Facebook de chiens disponibles à l’adoption non pas pour elle-même, mais pour une amie. Une annonce avait alors attiré son attention, celle d’un quadrupède répondant au nom de Jim et âgé de 4 ans. Elle avait littéralement craqué pour lui.

Depuis 2 ans, l’animal vivait dans le refuge de Castelsarrasin dans le Tarn-et-Garonne, à 650 km de chez elle. La distance ne l’a pas dissuadé, ni le confinement survenu entretemps. Munie d’une dérogation de sortie pour l’adoption, elle a fait l’aller-retour, soit 12 heures de route, pour chercher Jim et l’amener à la maison.

Il a ainsi pu faire connaissance avec les 2 autres chiens d’Anouk et commencer sa nouvelle vie.

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