33 ans après, les chiens de Tchernobyl vivent et survivent en meute !

33 ans après la catastrophe nucléaire de Tchernobyl, des chiens errent toujours dans les villes avoisinantes. Des centaines de canidés livrés à eux-mêmes, qui tentent de survivre comme ils le peuvent, aux rudes conditions climatiques ukrainiennes, et aux effets de la radioactivité.

Illustration : "33 ans après, les chiens de Tchernobyl vivent et survivent en meute ! "

Ces chiens sont un peu des survivants de la plus grande catastrophe nucléaire de tous les temps. Ils vivent là, dans une zone où les effets de la radioactivité sont encore une réalité. Aux alentours de Tchernobyl vivent encore et toujours environ 300 canidés qui sont les descendants de ceux obligés de rester après la catastrophe de 1986.

Une durée de vie de 6 ans maximum

A l’époque, tout le monde avait reçu l’ordre d’abandonner ses animaux. Ils n’étaient pas admis en lieu sûr, et sont donc restés des jours, des semaines, des mois, exposés aux fortes radiations. Dans un livre, Svetlana Aleksievitch parle de « « chiens hurlant, essayant de monter dans les bus. Des bâtards, des bergers allemands. Les soldats les repoussaient et les jetaient dehors. Ils ont longtemps couru après les bus ».

Nous sommes aujourd’hui 33 ans après que le nuage ait envahi l’Europe. Dans cette zone d’exclusion, ces chiens tentent de survivre, en compagnie de loups ou de lièvres. Mais ils meurent assez jeunes. Très peu parviennent à dépasser les 6 ans, en raison des hivers ukrainiens très froids, des conséquences de la radioactivité, ou des maladies.

Des vétérinaires dépêchés sur place

Pourtant, une ONG (Clean Futures Fund) a installé 3 cliniques vétérinaires dans la région, selon Daily Geek Show. Les vétérinaires se relaient pour traiter des cas de Maladie de Carré, de parvovirus ou encore de vaccinations contre la rage. Avec l’objectif que chacun puisse vivre de plus en plus longtemps.

A lire aussi : Témoin d’une scène bouleversante, une famille comprend pourquoi son chien agissait de façon inhabituelle avec son congénère malade (vidéo)

Ce qu’ambitionne Lucas Hixson, cofondateur de l’ONG : « Je ne pense pas que nous n’aurons jamais zéro chien dans la zone d’exclusion, mais nous voulons ramener la population à une taille gérable afin de pouvoir les nourrir et leur fournir des soins à long terme. »

2 commentaires

  • Invité

    Invité a écrit : 25/06/19

    que c'est triste, il y a 33 ans, d'avoir abandonné les animaux sur place !!!! et maintenant, ils ont eu des petits, et encore des petits et qui se débrouillent seuls. Heureusement, que l'ONG fait tout pour ces animaux, qui sont seuls. J'espère qu'ils arrivent à être nourris !!!

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  • Chris Animals a écrit : 25/06/19

    Qu'adviendra-t-il de ces animaux le jour où les hommes décideront de réinvestir les lieux ? Certes, ce ne sera pas demain, mais un jour....Seront-ils abattus, massacrés, piégés comme le sont aujourd'hui mustangs, kangourous, lapins, chats, chiens...... qui, amenés ou abandonnés par l'homme, sont retournés à la vie sauvage et se sont multipliés en nombre jusqu'a devenir une menace, voire des nuisibles, pour l'activité de l'homme et son territoire ? Le travail de cette ONG courageuse est exemplaire. Merci pour eux.
    PS : réflexion sur le rédactionnel de ces articles. Ils ne doivent pas être relus avant de paraître sur le site, parfois mal écrits, souvent pleins de fautes . Ou alors ils sont traduits par un automate, ce qui expliquerait cela !

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