Le rappeur Timal condamné pour avoir frappé l’un de ses chiens, qui sont toujours sous la protection d’APA

Il s’était présenté hier devant le tribunal de Meaux dans le cadre d’une comparution sur reconnaissance préalable de culpabilité. Le rappeur Timal, qui s’était filmé pendant qu’il frappait son chien, a été reconnu coupable de sévices graves et acte de cruauté. Il a été condamné.

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Timal a été condamné à une amende et à une période d’interdiction de détenir des animaux après s’en être pris violemment à l’un de ses chiens, rapporte 20 Minutes ce vendredi 2 septembre.

Le rappeur de 25 ans, de son vrai nom Ruben Louis, avait récemment posté une vidéo sur Snapchat où on le voyait asséner un coup de pied à la tête de son chien. Il reprochait vraisemblablement au malheureux canidé d’avoir uriné sur le sol. Une scène insoutenable, filmée chez lui à Champs-sur-Marne (77) et accompagnée, en prime, d’une insulte adressée à l’animal en légende.

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Timal / Capture vidéo

La Fondation 30 Millions d’Amis et la SPA avaient porté plainte peu après la diffusion de la séquence. Action Protection Animale suit également cette triste affaire de très près ; c’est d’ailleurs elle qui a pris en charge les 2 chiens de Timal, nommés Vatos et Arya, après leur saisie.

Quant à l’auteur de ces actes odieux, il a été interpellé le mercredi 31 août et placé en garde à vue. Hier, jeudi 1er septembre, il comparaissait devant le tribunal de Meaux. Il a ainsi été condamné à 6000 euros d’amende pour actes de cruauté envers un animal domestique.

Il s’agit, plus précisément, de 120 jours-amendes à 50 euros, somme qu’il doit payer sous peine de la voir transformée en 120 jours d’emprisonnement. Par ailleurs, il sera interdit à Timal de détenir des animaux pendant 5 ans.

Une peine jugée insuffisante par les plaignants

Si son avocate Me Elise Arfi considère que c’est une « peine adaptée à la situation », évoquant la reconnaissance des faits par son client et ses « regrets extrêmement sincères » (AFP), la partie adverse n’est pas du tout de cet avis.

Pour Me Caroline Lanty, avocate de la Fondation 30 millions d'amis, « le fossé se creuse entre une opinion publique ultra sensibilisée qui n’accepte plus les atteintes faites aux animaux et des peines infligées qui sont très en deçà des peines maximales » (AFP).

Vatos et Arya ne courent plus aucun danger et sont toujours entre de bonnes mains, celle de l’équipe d’Action Protection Animale. L’association l’a rappelé sur les réseaux sociaux ce matin en réagissant au jugement.

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