Le Dog Dancing, ou quand le sport canin devient art

Nice Matin s’est intéressé au Dog Dancing et au magnifique duo que formaient Vinciane Vialettes, de l’association Dog Dance 06, et sa chienne Baly.

Illustration : "Le Dog Dancing, ou quand le sport canin devient art"

L’obé rythmée est apparue vers la fin des années 1980 en Amérique du Nord et en Europe. Aujourd’hui, de nombreuses compétitions ont lieu un peu partout dans le monde, y compris en France où cette discipline est appelée Dog Dancing. Elle est d’ailleurs officiellement reconnue par la Société Centrale Canine depuis 15 ans.

Vinciane Vialettes, éducatrice et comportementaliste canine établie à Mougins (Alpes-Maritimes), s’y adonnait depuis des années avec sa chienne Baly. Cette dernière étant aujourd’hui âgée de près de 14 ans, elle a cessé de pratiquer depuis un certain temps. Néanmoins, sa maîtresse continue « le coaching pour la relève », explique-t-elle à Nice Matin.

En cette période de confinement, ce sport canin peut s’avérer particulièrement opportun pour occuper son chien en dehors des courtes promenades quotidiennes autorisées. D’ailleurs, la fondatrice de Fun Canidé assure que tous les chiens peuvent s’y mettre, tout en précisant que certains ont naturellement plus de facilités que d’autres « selon leur morphologie, leur caractère. »

Aussi, il ne faut pas espérer monter des chorégraphies du jour au lendemain. L’apprentissage se fait de manière très progressive et en douceur. Pour commencer, Vinciane Vialettes préconise d’entraîner son chien à suivre la main de son maître en s’aidant de friandises. La mise en place d’une chorégraphie demande des mois, parfois une année d’apprentissage.

La paire qu’elle formait avec Baly avait réussi à obtenir de jolis résultats, notamment en 2015 lors de l’épreuve de heelwork to music, l’une des 2 catégories de Dog Dancing avec le canine freestyle, à Saint-Étienne-de-Crossey (Isère). Voici l’un de leurs passages à ce concours en vidéo :

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Mais bien plus que les performances, ce sont surtout le plaisir procuré, tant au maître qu’à son animal, et le renforcement de la complicité qui font tout l’intérêt de cette belle discipline. Et pour revenir au sujet du confinement, Vinciane Vialettes insiste sur la nécessité « de ne pas en faire trop » avec son chien, car ce dernier risque de vivre très mal la diminution de cette activité lorsque son humain reprendra un rythme de vie normal une fois l’actuelle crise sanitaire terminée.

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