Le désarroi des propriétaires de chiens brachycéphales, interdits dans les avions dans les DOM-TOM

A la suite de la mort d’un Bouledogue Français en Guyane à bord d’un vol d’Air France l’été dernier, la compagnie avait décidé de ne plus accepter les chiens à face aplatie dans ses avions. D’autres transporteurs aériens opérant Outre-mer en ont fait de même, mettant les propriétaires de ces canidés dans l’embarras.

Illustration : "Le désarroi des propriétaires de chiens brachycéphales, interdits dans les avions dans les DOM-TOM"

Sur son site, la Fondation 30 Millions d’Amis indique avoir reçu de nombreux messages de la part de propriétaires de chiens brachycéphales faisant part de leur désarroi. Ces derniers sont, en effet, interdits dans les avions de la plupart des compagnies aériennes en Guyane, en Guadeloupe ou encore en Martinique.

Une mesure prise tout d’abord par Air France suite au décès en juillet dernier, à bord de l’un de ses appareils, d’une chienne Bouledogue Français prénommée Joy. Cette dernière était en provenance de Cayenne, en Guyane.

Les chiens à nez retroussés ont ensuite fait l’objet d’interdictions décidées par d’autres compagnies opérant en France d’Outre-mer : Air Caraïbes à partir du 1er octobre, puis Corsair 10 jours plus tard. Cette dernière a même spécifié les races concernées : Bouledogue Français, Bulldog Anglais, Carlin et Terrier de Boston. Une démarche motivée, selon ces transporteurs, par les difficultés respiratoires caractérisant ces chiens, ainsi que leur vulnérabilité face au stress. Des facteurs de danger lors des trajets en avion.

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Pour les maîtres d’animaux présentant cette spécificité morphologique, partis dans les DOM-TOM et souhaitant revenir en métropole avec leurs compagnons, la situation est pour le moins problématique. Ils ont créé un groupe Facebook pour se faire entendre : Je n’abandonnerai pas mon animal DOM-TOM. Ils ont également lancé une pétition sur la plateforme Avaaz.

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De son côté, la Fondation 30 Millions d’Amis a contacté les compagnies aériennes en question. Air France a répondu, assurant qu’elle proposait des alternatives et qu’elle traitait chaque dossier au cas par cas. Le transporteur devrait accepter certains de ces chiens à bord de ses avions sous conditions. Air Caraïbes a indiqué qu’elle n’avait pas de solution à proposer, alors que Corsair n’a pas donné suite aux sollicitations de la Fondation.

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