Etats-Unis : Un test ADN disculpe un chien et le sauve de l’euthanasie

Enfermé plusieurs mois dans un chenil après avoir été accusé d’avoir tué le chien des voisins, Jeb a finalement été disculpé grâce à un test ADN. Mais sa période d’incarcération a laissé des traces…

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La vie de Jeb n’a pas été de tout repos. Elle allait être abrégée par une décision de justice, mais, fort heureusement, l’innocence de cet adorable chien a pu être prouvée.

Jeb compte énormément pour sa famille. Il vit chez Penny et Kenneth Job dans la ville de Saint-Clair (Etat du Michigan), qui élèvent aussi 3 autres chiens, 7 chats et plusieurs poules. Jeb s’est toujours montré très doux et affectueux avec tout ce beau monde. Ce brave quadrupède n’est pas qu’un membre de la famille Job. Il est aussi le chien d’assistance de Kenneth, retraité de l’armée de l’air américaine, qui souffre de la maladie de Charcot-Marie-Tooth.

Jeb l’aide à tenir debout et à se relever après les chutes, devenues courantes à cause de sa maladie neurologique génétique.

Il a été formé dans ce sens par Karen Pidick, une vétérinaire qui se trouve aussi être la voisine des Job. Jeb avait donc tout pour être heureux et vivait une étape de sa vie bien plus sereine que la précédente, lui qui avait été découvert abandonné, enchaîné à sa niche à Detroit alors que son ancien maître venait de décéder. La famille de ce dernier ne voulait pas le récupérer et Jeb a donc fini par atterrir chez Kenneth Job et les siens.

Tout se déroulait à merveille jusqu’à ce fameux 24 août 2016. Ce jour-là, un voisin a constaté avec effroi que son chien, un Spitz Nain prénommé Vlad, gisait dans son jardin. Jeb était penché au-dessus de son petit corps sans vie. Tout semblait accuser le grand chien, qui a été rapidement confisqué à sa famille et emmené dans un chenil.

Le 19 septembre 2016, les propriétaires de Jeb et celui de la victime ont été convoqués au tribunal du comté de Saint-Clair, où le juge Michael Hulewicz a prononcé la sentence tant crainte : Jeb allait être euthanasié. Mais l’avocat des Job a demandé la suspension de la décision, le temps d'effectuer un test ADN.

Pourquoi ne l’avait-il pas fait avant ? Tout simplement parce que la famille pensait que le corps de la victime avait été incinéré, alors qu’il se trouvait en réalité dans une morgue. Des prélèvements ont donc pu être effectués sur Jeb et sur les blessures du défunt chien. Résultat : les traces d’ADN retrouvées sur le cadavre ne correspondaient pas à celles du chien d’assistance des Job. Jeb était innocent !

Immense soulagement pour ses maîtres, qui ont enfin pu le récupérer quelques jours plus tard, mais Jeb n’était plus le même. Ses quelques mois d’incarcération ont laissé des traces, tant physiques que morales ; il avait perdu du poids et perdu une partie de sa joie de vivre. Il lui faudra encore beaucoup de temps avant de s’en remettre…

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Jeb, le chien innocenté grâce à un test ADN (capture d'écran Cable News Network)

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