Cette femme se bat pour que les gens prennent la décision d’adopter en refuge malgré les nombreux stéréotypes

“Adopt don’t shop” (adoptez mais n’achetez pas, en français), c’est le mantra qui circule en masse sur les réseaux sociaux et dans tous les médias qui s’intéresse à la cause animale. L’objectif ? Convaincre les gens de s’intéresser aux animaux qui vivent en refuge et boycotter les élevages… C’est aussi le message que veut véhiculer Jacqui Budd, une femme qui a sauvé de nombreux chiens de refuge.

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Malgré les nombreux messages de sensibilisation à la cause animale, la plupart des personnes continuent de faire appel à des éleveurs pour acheter leur animal de compagnie. Pourtant, des milliers d’adorables boules de poils attendent désespérément de trouver leur famille pour la vie dans les refuges du monde entier… Il faut dire que les stéréotypes ont la vie dure et que de nombreux potentiels adoptants pensent qu’adopter un chien de refuge est risqué. “Vous ne savez pas sur quoi vous pouvez tomber”, entend-on souvent. Jacqui Budd, maîtresse de nombreux chiens de refuge et journaliste pour la Somerset County Gazette, est partie à la rencontre d’un couple ayant adopté un Bull Terrier, 6 ans auparavant, au sein du St Giles Animal Welfare, à Taunton (Royaume-Uni).

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© St Giles Animal Welfare / Facebook

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L'honnêteté avant tout

Au fur et à mesure de ses discussions, Jacqui a compris que beaucoup de gens pensent que la réussite des adoptions en refuge est liée au hasard. Or, pour elle, il s’agit avant tout de l’honnêteté des 2 parties… Les équipes du refuge, qui connaissent mieux que personne leurs pensionnaires, se doivent de poser des questions sur le cadre de vie des adoptants afin de trouver le chien ou le chat qui pourrait le mieux convenir. En parallèle, il est nécessaire que les adoptants soient totalement honnêtes dans leurs réponses afin de mettre toutes les chances de leur côté. “L’honnêteté est une partie essentielle du processus : si vous êtes honnête sur votre style de vie, le centre fera de son mieux pour vous trouver un compagnon approprié”, explique Jacqui dans son article. Il est également nécessaire que les bénévoles ne dissimulent pas “les défauts ou les problèmes de leurs pensionnaires” aux gens intéressés.

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© St Giles Animal Welfare / Facebook

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Si vous envisagez de prendre un chien ou un chat, adoptez-le et soyez assuré que vous recevrez tout le soutien dont vous avez besoin pour être associé au bon animal de compagnie”, a conclu la journaliste, toujours convaincue que l’adoption reste la meilleure des solutions.

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