Une nouvelle étude établit un lien entre une maladie courante chez le chat et la schizophrénie chez l'humain

Le parasite responsable de la toxoplasmose, maladie courante chez le chat, pourrait être impliqué dans des cas de schizophrénie chez l'être humain. C'est ce qu'avancent les auteurs d'une étude danoise, publiée la semaine dernière.

Illustration : "Une nouvelle étude établit un lien entre une maladie courante chez le chat et la schizophrénie chez l'humain"

Tout propriétaire de chat sait que la toxoplasmose est l'une des maladies les plus courantes dans le monde félin. Les femmes enceintes le savent également, car on leur explique dès le départ que le parasite Toxoplasma gondii qui en est responsable est extrêmement dangereux pour le fœtus. Chez le chat, en revanche, le fait d'être infecté par ce parasite est non seulement fréquent, mais en plus sans grand danger (sauf s'il y a insuffisance immunitaire).

Quoi qu'il en soit, une étude menée par des chercheurs danois et publiée le 29 janvier dernier sur la plateforme Science Direct a mis au jour un lien entre le parasite Toxoplasma gondii et la schizophrénie chez l'être humain.

Les recherches avaient notamment consisté à analyser des données sanguines chez plus de 80 000 Danois. Chez ces derniers, 2591 personnes souffraient de troubles mentaux. Les chercheurs ont découvert que les gens sujets à la toxoplasmose avaient près de 50% de risques en plus d'être atteints de schizophrénie que ceux qui n'étaient pas infectés par le parasite Toxoplasma gondii.

Si le lien direct entre ce trouble mental et la toxoplasmose n'a pas été expliqué, il a été admis que ledit parasite avait "un effet sur le taux de schizophrénie" et qu'il était susceptible d'y contribuer. Les auteurs de cette étude n'excluent toutefois pas le caractère fortuit de cette association, vu la fréquence de cette maladie qu'est la toxoplasmose.

Dans tous les cas, il est toujours conseillé de s'en prémunir en lavant consciencieusement les fruits et légumes, en assurant une bonne cuisson des viandes et autres aliments, ainsi qu'en appliquant les mesures d'hygiène adéquates (port de gants, lavage des mains...) en manipulant les effets du chat, notamment la litière. Les déjections félines font, en effet, partie des principaux vecteurs du parasite de la toxoplasmose.

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