Un chat aide son propriétaire scientifique à découvrir un nouveau virus

On dit souvent que les animaux ressemblent à leur maître et dans le cas de Pepper, il est possible qu’il ait adopté la même profession que son propriétaire chercheur ! En effet, en ramenant un rongeur à ce dernier, il l’a aidé à mettre la main sur une nouvelle souche de virus encore inconnue jusqu’à présent.

Illustration : "Un chat aide son propriétaire scientifique à découvrir un nouveau virus "

Si John Lednicky, un virologue américain à la faculté de Santé publique et des Professions de la santé de l'Université de Floride, peut compter sur son équipe au travail, il a aussi un allié de taille à la maison : son chat. Ce dernier, nommé Pepper, n’a peut-être pas autant d’expérience que son propriétaire, mais il est très volontaire.

Comme de nombreux chats, Pepper a accès au jardin de son humain et chasse parfois de petits rongeurs. Il les offre ensuite à son propriétaire bien-aimé en guise de reconnaissance, les fameux “cadeaux” de nos amis les chats.

Une découverte inattendue

Il y a quelques jours, le félin a ramené son dernier trophée à la maison, soit une musaraigne à queue courte des Everglades. Plutôt que de mettre le rongeur décédé à l’extérieur, John s’est dit qu’il pourrait l’analyser et l’a emmené au laboratoire. En consultant les résultats, il a été stupéfait de constater que l’animal était porteur d’une souche d'orthoréovirus qui n’avait pas encore été découverte.

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Ce virus, que l’on retrouve fréquemment dans les excréments d’oiseaux ou de mammifères, n’est généralement pas dangereux pour l’homme, bien que quelques cas de maladies aient pu être constatés au cours de l’histoire. Néanmoins, ses évolutions sont à surveiller, comme l’a indiqué John : « L’essentiel est que nous devons prêter attention aux orthoreovirus et savoir comment les détecter rapidement ».

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Alors, par sa découverte, le félin Pepper a contribué à la recherche, même s’il n’en a certainement pas conscience ! De son côté, John a qualifié cette étude « d’opportuniste » et a invité le public à se montrer curieux : « Si vous tombez sur un animal décédé, pourquoi ne pas le tester au lieu de simplement l'enterrer ? On peut en tirer de nombreuses informations », assurait-il.

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