Son chat, non pucé, fugue et est confié à une autre famille par la mairie

Dans le Nord de la France, une femme a récemment vu son chat fuguer alors qu’elle se trouvait en vacances. A son retour, il lui a été impossible de le récupérer. Son félin, non pucé, a été mis dans la catégorie chat errant. Il a été confié à une autre famille de la région par la mairie de sa ville. Le combat ne fait que commencer.

Illustration : "Son chat, non pucé, fugue et est confié à une autre famille par la mairie"

Isabelle a fait une erreur. Elle le sait. Elle le reconnaît. Celle de ne pas avoir fait pucer son chat, Nao. Pourtant, cette Nordiste ne négligerait sous aucun prétexte la santé et la vie de son félin. Surtout que ce dernier présente une malformation congénitale à une des pattes. Pour cette fameuse puce, elle comptait « attendre qu’il soit castré, car il aurait été endormi », expose-t-elle à nos confrères de La Voix du Nord.

Et puis, viennent les vacances de Pâques. Elle s’en va, laissant à son fils de 20 ans le soin de s’occuper de Nao. A son retour, Isabelle apprend que son chat a fait une fugue. « Je suis rentrée le samedi et le lundi suivant, je suis allée à la clinique vétérinaire, pour voir si on l’avait trouvé : on me dit que oui, qu’il a été pucé, castré et amputé. Et qu’on ne peut pas me le rendre, qu’il faut que je contacte la mairie. » Le début des soucis.

« Le chat était dans un état pitoyable »

Isabelle ne parvient pas, depuis à faire revenir son chat à la maison. Elle se heurte notamment au diagnostic d’un vétérinaire qui œuvre dans la même clinique que celui en charge du suivi de Nao lorsqu’il était avec Isabelle. Il a été confié par la mairie d’Haubourdin à une famille béthunoise. Sa nouvelle maîtresse souhaiterait le garder. « Le chat était dans un état pitoyable lorsqu’il a été trouvé », lance-t-elle.

A lire aussi : Un miaulement nocturne révèle le périple inattendu d'une chatte perdue des mois plus tôt loin de son pays

Isabelle a écrit à la mairie de sa commune. En réponse, on lui a montré l’article L212-10 du code rural, qui évoque l’obligation de pucer un animal de plus de 7 mois. « Je suis sûre que la famille d’accueil l’a gardé, et que je ne le reverrai jamais. » Elle a décidé de saisir le procureur de la République.

Aucun commentaire

  • Soyez le premier à commenter cet article !
  • Image de profil