Face à la situation des animaux à Cuba, la population se mobilise et obtient la mise en place d'une législation pour le bien-être animal !

A Cuba, la société civile commence à obtenir gain de cause dans son combat pour le bien-être animal. Un décret-loi protégeant les animaux sera, en effet, approuvé par le Conseil d’Etat et l’Assemblée nationale cubains le mois prochain.

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Combats de coqs et de chiens, sacrifices rituels d’animaux, chiens errants en nombre dans les rues… Dans un pays, Cuba, où certaines pratiques et traditions, à l’extrême opposé du bien-être animal, ont la dent dure, les militants se battent tous les jours pour que la situation change. Comme le rappelle Challenges, des centaines de manifestants réclamaient une loi pour la protection des animaux en avril 2019. En novembre prochain, soit une année et demie après cette mobilisation, leur souhait sera exaucé.

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« Le décret-loi [en faveur du bien-être animal] sera approuvé en novembre (...) par le Conseil d'Etat et sera ratifié par l'Assemblée nationale », explique, en effet, Yisell Socorro, juriste au ministère cubain de l’Agriculture, citée dans l’article de Challenges. Une grande première à Cuba.

Pour Grettel Montes de Oca, quadragénaire qui recueille et prend soin de chiens et chats errants malgré ses modestes moyens, cette loi est « le rêve de tous les défenseurs des animaux, surtout à Cuba où cela fait 33 ans qu'on se bat pour ça ». Elle rappelle toutefois que son pays reste en retard dans ce domaine par rapport à ses voisins d’Amérique latine et des Caraïbes.

Pour les porteurs et les défenseurs du décret-loi en faveur de la protection des animaux, la démarche se veut éducative avant d’être coercitive. Plus que les sanctions, c’est surtout un changement de mentalité qui est recherché. « Nous voudrions n'avoir à sanctionner personne pour des actes cruels ou de dénigrement envers les animaux », assure la docteure Maria Gloria Vidal, qui est à la tête du Comité national du bien-être animal.

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Un changement de mentalité qui semble déjà lancé au sein de la classe moyenne, dont on constate l’émergence depuis quelques années à Cuba. L’accès croissant à Internet, avec l’avènement de la 3G en 2018, ou encore l’ouverture au tourisme sont autant de facteurs contribuant à cette évolution. L’apparition de plus en plus de salons de toilettage, notamment à La Havane, en est un signe.

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