Un refuge pour chats ouvert en Syrie, au milieu des bombardements

En Syrie, un homme d’une quarantaine d’années, amoureux des chats, a décidé d’ouvrir, l’an passé, un refuge pour félins. Il en compte une petite vingtaine qui bénéficie de conditions optimales dans un pays rongé par la guerre.

Illustration : "Un refuge pour chats ouvert en Syrie, au milieu des bombardements"

Alep est une ville en état de siège. Depuis des années, la Syrie vit une guerre interminable. Dans ce pays de plus en plus déshumanisé, où règne la terreur des bombardements, quelques personnes tentent de faire subsister une certaine âme. C’est le cas de Mohamed Alaa Jalil.

Cet homme de 43 ans a ouvert à Kafr Naha (province d’Alep), en 2017, « Ernesto ». Qu’est-ce ? Un refuge pour chat ainsi qu’une petite clinique vétérinaire. Grand passionné de félins depuis son enfance, il souhaite ainsi démontrer l’humanité qui règne encore dans son pays. « Si vous voulez faire preuve de compassion avec les gens, commencez par faire preuve de compassion envers les autres êtres vivants », s’est-il exprimé à nos confrères de l’AFP.

Par le passé, cet ancien électricien n’hésitait pas, dans ses allers-retours entre son travail et son domicile, à s’arrêter chez le boucher du quartier afin de récupérer de la viande qu’il distribuait aux chats errants. Puis, il a poursuivi cette bonne action lorsqu’il est devenu chauffeur d’ambulance.

Un vétérinaire diplômé est présent dans le refuge

Celui qui est surnommé « l’homme aux chats d’Alep » décide par la suite de créer une petite structure, en 2016, pour recueillir quelque 170 chats. C’était avant que sa ville fût prise par les rebelles. Obligé de fuir, il emporte avec lui 22 chats. Désormais, 18 chats composent un refuge qui a embauché un vétérinaire diplômé, qui soigne ces petits animaux, qui reçoivent aussi un traitement de premier choix : 2 repas par jour au menu !

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Mohamed déclare aussi s’occuper d’autres animaux, comme « des chevaux, des vaches et même des poules ». Une campagne de financement participatif permet à sa clinique de fonctionner continuellement. Et tout cela au milieu d’une guerre qui épargne, pour le moment, Ernesto, qui s’apprête même à voir des chattes donner vie : « Nous les examinons et établissons le nombre de fœtus qu’il y a et la date de naissance prévue, et nous nous préparons à accueillir de nouvelles naissances », confirme un Mohamed tout sourire !

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