Une étude prouve que l'humain éprouve plus d'empathie pour les chiens que pour nos congénères

Des recherches menées conjointement par des universitaires du Massachussetts et du Colorado ont démontré que les humains étaient plus sensibles à la souffrance des chiens qu'à celle de leurs congénères.

Illustration : "Une étude prouve que l'humain éprouve plus d'empathie pour les chiens que pour nos congénères"

Comme le rapporte le site I Love My Dog So Much, des études ont démontré qu'en matière d'empathie, de nombreuses personnes portaient leur choix sur les chiens plutôt que sur les humains.

Illustration de l'article : Une étude prouve que l'humain éprouve plus d'empathie pour les chiens que pour nos congénères

Les recherches dont il est question ont été réalisées par des sociologues et des anthropologues des universités Northeastern (Massachussetts) et du Colorado. Ces spécialistes ont demandé à 256 étudiants de lire un article fictif traitant soit d'un enfant ou un adulte battu, soit d'un chien ou un chiot subissant le même sort. Les étudiants ont ensuite été invités à renseigner leur niveau d'empathie dans les 2 cas.

Résultat : les niveaux d'empathie relevés sont supérieurs lorsque la victime est un chien, un chiot ou un enfant. En d'autres termes, ils sont davantage touchés par le calvaire d'un chien quel que soit son âge que d'un humain adulte.

L'explication fournie par les chercheurs est simple : nous avons tendance à penser que les chiens, tout comme les enfants, sont des êtres vulnérables, incapables de se défendre seuls. De plus, l'âge fait la différence en matière d'empathie à l'égard des victimes humaines, mais pas des victimes canines.

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L'étude évoque, par ailleurs, une expérience réalisée par une organisation caritative britannique. Cette dernière avait lancé une collecte de fonds à travers une annonce déclinée en 2 versions. Elle affichait le texte suivant : "Donneriez-vous 5 livres pour sauver Harrison d'une mort lente et douloureuse ?". L'une des versions comprenait la photo de Harrison Smith, un enfant de 8 ans atteint de la myopathie de Duchenne (une forme de dystrophie musculaire), tandis que l'autre proposait la photo d'un chien. L'annonce était publiée sur un site. Le chien a recueilli 230 clics contre 111 pour le garçon, soit le double.

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