Un projet de loi envisage l'obligation de passer au moins 3 heures par jour avec son chien

À Canberra, en Australie, le bien-être des chiens a récemment fait l’objet de débats auprès des autorités compétentes. Il se pourrait que, dans les prochains mois, les propriétaires de canidés soient obligés de passer 3 heures par jour avec leur chien pour favoriser l’épanouissement de ce dernier.

Illustration : "Un projet de loi envisage l'obligation de passer au moins 3 heures par jour avec son chien"

Canberra, capitale de l’Australie, place le bien-être des animaux au cœur des préoccupations. En 2019 déjà, le gouvernement local avait promu ceux-ci au rang « d’êtres sensibles » alors qu’ils étaient, jusqu’à cette date, considérés comme des biens. En 2025, le territoire poursuit son combat pour la protection animale en suggérant une loi concernant directement nos amis les toutous.

Ce projet s’inscrit dans un ensemble de « normes obligatoires » visant à « garantir que tous les chiens reçoivent un traitement approprié, compatible avec la nécessité de maintenir leur confort, leur sécurité et leur bien-être physique et mental à tout moment ». Parmi les obligations proposées, l’une d’elles ne fait pas l’unanimité.

Des contours encore flous

Elle concerne la nécessité, pour les propriétaires de chiens, de passer 3 heures par jour avec leur quadrupède afin de le préserver « de la douleur, de la détresse, du danger, de la maladie et des blessures », entre autres. Une ambition saluée par les défenseurs des droits des animaux, comme l’association RSPCA, mais aussi critiquée par d’autres.

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Comme l’a mentionné Ouest France, des citoyens pointent du doigt l’imprécision de cette règle : « Comment définissez-vous le contact humain ? Doit-il être assis juste à côté de vous ou devez-vous l’accompagner », questionnait une propriétaire de chien.

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Conscient que le projet divise, le gouvernement n’est pas resté hermétique face aux inquiétudes des Australiens et a décidé d’ouvrir le débat. Il a notamment proposé aux habitants de rédiger des commentaires, ce qui pourrait permettre de mieux comprendre la position des citoyens, ou encore, d’ajuster cette loi. Pour l’heure, celle-ci reste encore au rang de proposition.

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