Un chien défèque dans un jardin et est accusé de crime raciste

Dans quel pays peut-on voir son chien être accusé de crime de haine à caractère raciste pour avoir « simplement » déféqué dans un jardin ? La réponse est en Angleterre. Le Daily Mail fait état d’un signalement, en ce sens, à la police.

Bien évidemment, les forces de l’ordre britanniques n’ont pas forcément le temps pour se pencher sur de telles affaires. Ce chien, accusé d’un « crime » qu’il n’a pas commis, a pourtant été dénoncé. Il rejoint d’autres affaires, aussi futiles soient-elles, comme une enveloppe ouverte puis refermée, un rat mort trouvé dans le jardin, ou une règle contestée lors d’une partie de tennis.

Une perte de temps ? C’est ce qu’estime David Davies, député conservateur et ancien gendarme. « C’est une des raisons pour lesquelles la police se démène pour enquêter sur des infractions graves telles que le cambriolage de domicile. Les gens doivent commencer à réfléchir plus attentivement avant d'appeler la police. »

2500 incidents rendus publics dans un document

Nos confrères ont pu se procurer ces 2 500 incidents de haine grâce à un document de 118 pages. Pour revenir à l’histoire de chien, on peut relever l’explication suivante : « Un chien inconnu a déféqué en dehors de l'adresse de la victime et la victime a perçu qu'il s'agissait d'un incident racial. »

A lire aussi : Le parcours hors du commun de Ryuk, chien abandonné devenu gendarme pour sauver des vies

Autre canidé visé dans le rapport, celui qui ne fait qu’aboyer sur quelqu’un d’autre… Malheureusement, les règles en vigueur obligent les policiers à écrire et à consigner toutes les plaintes, même celles qui ne réclament aucune enquête approfondie. Ces chiens n’ont sûrement pas conscience de ce qu’est un crime raciste. Ils ont simplement agi…comme des animaux qui se respectent.