Toulouse : Son chien confisqué par la brigade de la police municipale et confié à la fourrière

Lors d’une promenade, Christine a décroché la laisse de son chien pour qu’il puisse se baigner dans la Garonne. La brigade de la police municipale a soustrait le toutou à la compagnie de sa propriétaire et l’a emmené à la fourrière. Après 2 heures d’attente, Christine a pu récupérer son chien. Elle devait attendre le verdict du tribunal.

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Christine est une Toulousaine qui se rend régulièrement à la Prairie des Filtres pour se promener avec ses 2 chiens. L'après-midi du 29 septembre, au cours de sa promenade habituelle, Christine a enlevé la laisse du collier de son toutou Enzo afin que ce dernier puisse se baigner librement dans la Garonne.

Toutefois, l’article 5 de l’arrêté municipal du 11 mars 2009, interdit de promener son chien sans laisse : " Les chiens circulant sur la voie publique et dans les lieux publics, même accompagnés, doivent obligatoirement être tenus en laisse (...). Le non-respect (...) pourra se traduire par une verbalisation ou, si un danger manifeste est constaté, aboutir à la confiscation de l'animal ".

Une brigade de la police municipale, qui passait par ce lieu, a retiré le chien des mains de sa propriétaire qui n'a jamais renié avoir transgressé la loi. "4 policiers municipaux sont arrivés, accompagnés d'une personne de la fourrière, me disant que le chien n'était pas en laisse. Je l'ai pris dans mes bras et ils ont commencé à me tenir pour me le prendre. La personne de la fourrière me l'a finalement arraché des bras de force et l'a emmené ", a déclaré Christine selon des propos recueillis par LaDepeche.fr.

Christine s’est dirigée avec un ami vers la fourrière à Sesquières pour récupérer son fidèle compagnon. Elle a dû attendre environ 2 heures. Elle a appris du personnel de la SPA que la brigade de la police municipale avait fait une rafle toute la journée et qu'ils ont dû consacrer toute l'après-midi à rendre des chiens à leurs propriétaires.

"Je reconnais mon tort, mais ce n'est pas une raison de prendre le chien et de l'amener à la fourrière. Ce n'est pas comme si c'était un chien errant ou malade. Il ne faut pas exagérer, je le promenais calmement et ils ont déboulé comme si j'étais dangereuse. C'est de l'abus de pouvoir ", s'est défendue la femme. D’après le procès verbal fourni par la police, Christine devait attendre le verdict du tribunal. Dans le meilleur des cas, elle serait condamnée à une amende de 30 €.

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(Crédits photo: LaDepeche.fr)

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