#StopAnimalObjet : la SPA dénonce une "instrumentalisation de l’animal" et réclame un "meilleur encadrement" de la vente d'animaux

La SPA lance sa campagne #StopAnimalObjet pour que les animaux de compagnie ne soient plus considérés comme des marchandises. L’association souhaite obtenir une modification de la loi, de manière à interdire la vente d’animaux en animalerie et en ligne.

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Les animaux sont des êtres vivants doués de sensibilité, comme le stipulent le Code civil et le Code rural. Ils sont donc tout sauf des marchandises. C’est ce que rappelle la SPA à travers un communiqué publié à l’occasion du lancement de sa campagne de lutte contre la vente de chiens, chats et autres compagnons dans les animaleries et en ligne, rapporte France 3 Pays de la Loire.

Sous le hashtag #StopAnimalObjet, la Société Protectrice des Animaux veut effectivement obtenir « l’interdiction de la vente d’animaux en animalerie et l’encadrement strict des annonces en ligne », indique Jacques-Charles Fombonne, président bénévole de l’association. Le but de la démarche est de « mettre un terme au marché de la souffrance animale ».

L’association cherche à encourager l’adoption responsable, qui est à l’opposé de la vente en animalerie où l’animal est considéré « comme une marchandise sans se préoccuper de ce qui se passe après et c’est une cause d’abandon ».

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Par le biais de cette campagne de sensibilisation grand public, la SPA veut modifier la loi en y intégrant ces 3 points :

  • L’interdiction de la création ou de la cession de tout établissement commercial de vente de chiens et de chats
  • L’interdiction de la vente d’animaux en dehors de l’activité d’élevage dont il est issu
  • Réserver les annonces en ligne aux seuls éleveurs et professionnels agréés

France 3 Pays de la Loire a recueilli les réactions à cette initiative de différents intervenants dans le secteur de l’animal de compagnie de la région. Naïs Venanzi, responsable du refuge SPA d'Yvré-l'Évêque (72), doit souvent gérer des cas d’animaux dont les propriétaires ne veulent plus après les avoir pris sur des sites de vente en ligne. Elle rappelle que le placement d’animaux est un métier à part entière, « qui demande énormément de compétences. Il faut faire correspondre plein de critères, ce que ne font pas les animaleries ou les sites de vente en ligne ».

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Françoise Hamon, éleveuse de Bergers Blancs Suisses à Héric (44) depuis un quart de siècle, soutient également la campagne de la SPA. Elle estime que les animaleries n’offrent « pas forcément un contexte bien adapté pour ces petits chiens », car leurs employés ne possèdent pas toujours « l’expérience et les qualités de l’éleveur qui lui, fait naître ses chiots et qui est le plus apte à donner les conseils pour que les chiots évoluent dans leur nouvelle famille ».

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