En amenant un chien squelettique au commissariat, elle prétend ne pas le connaître et l'avoir sauvé mais la réalité est tout autre

Aux Etats-Unis, un chien victime de négligence s’est retrouvé au cœur d’une affaire judiciaire surprenante. La femme qui l’avait signalé comme abandonné a été condamnée pour avoir inventé l’histoire, révélant un stratagème destiné à se défaire de l’animal.

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Une habitante d’East Liverpool, dans l’Etat de l’Ohio (Etats-Unis), a été condamnée par la justice le mardi 25 novembre pour faux signalement après avoir prétendu que le chien maltraité qu’elle avait présenté aux forces de l’ordre venait d’être abandonné par quelqu’un d’autre, alors qu’en réalité, elle en était la détentrice depuis peu. Elle avait inventé cette histoire pour s’en débarrasser, rapportait WKBN.

Le dimanche 16 novembre, Paula Parks, 42 ans, avait alerté la police, affirmant avoir vu un automobiliste abandonner un chien maigre et mal en point. La fourrière du comté local, celui de Columbiana, avait aussitôt été prévenue et avait pris l’animal en charge.

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East Liverpool Police Department / Facebook

Le chien, nommé Random, faisait dès lors l’objet d’un suivi minutieux de son état de santé. Les analyses avaient révélé qu’il n’était pas atteint de pathologies telles que le parvovirus, le ver du cœur (dirofilariose) et la maladie de Lyme. Un plan d’alimentation spécifique avait été mis en place pour l’aider à reprendre du poids progressivement.

Malgré le manque de moyens et de ressources, la fourrière avait lancé un appel à son propriétaire, lui promettant de l’aider à nourrir le chien s’il en formulait la demande.

Prison et mise à l'épreuve

Entretemps, la police d’East Liverpool avait ouvert une enquête. Elle a finalement découvert que Paula Parks hébergeait Random depuis une semaine au moins et que ce dernier avait appartenu à un membre de sa famille ayant récemment été expulsé de son logement. La prévenue ne voulait pas impliquer cette personne.

Ne sachant quoi faire avec le chien affamé et souhaitant s’en débarrasser, elle avait créé le scénario de l’abandon de toutes pièces.

Elle a donc été reconnue coupable de faux signalement hier et condamnée à 90 jours de prison (75 avec sursis, 8 jours déjà purgés) et 2 ans de probation (mise à l’épreuve).

Le police poursuit son enquête dans le but d’identifier le propriétaire original de Random, accusé de négligence envers celui-ci.

Quant au canidé, il sera confié à une famille d’accueil ou proposé à l’adoption dès que son état de santé le permettra.

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