Cette promeneuse de chiens raconte comment son activité auprès des canidés l'a aidée dans sa santé mentale

En plus d’être son métier, promener les chiens est devenu une véritable thérapie pour une jeune Canadienne à la santé mentale fragile. Passer du temps en compagnie de ces créatures l’aide à surmonter les difficultés liés à la dépression notamment.

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Pour Sarah Hillier, le métier qu’elle exerce, celui de promeneuse de chiens, est parfait. Grâce à lui, elle a pu remonter la pente et recommencé à mener une vie normale, rapporte le média canadien CBC.

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Sarah's Snouts Services / Facebook

Le diagnostic était tombé en 2017 ; cette année-là, cette habitante de Conception Bay South, à Terre-Neuve-et-Labrador (est du Canada), apprenait qu’elle était atteinte d’une forme complexe de trouble post-traumatique, ainsi que de trouble bipolaire de type 2 associant dépression et hypomanie.

La jeune femme se demandait comment elle allait pouvoir gagner sa vie. Son médecin lui avait suggéré de quitter son emploi de responsable dans un centre d’appel, car trop stressant. Elle recevait des indemnités, étant en arrêt maladie à l’époque, mais elles étaient loin d’être suffisantes. Il lui fallait un moyen de vivre décemment sans affecter de nouveau sa santé mentale.

Un jour, alors qu’elle promenait son chien et un autre qu’elle accueillait, elle s’était dit qu’elle pouvait en faire sa profession. 5 ans plus tard, Sarah’s Snouts Services, sa petite affaire de dog-walking, tourne à plein régime.

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Elle est heureuse sur le plan professionnel et se sent de mieux en mieux grâce aux chiens qu’elle promène quotidiennement. Pour elle, chaque pas qu’elle effectue avec ces derniers en est un de plus vers la guérison.

Dans un entretien la journaliste de la CBC Andrea McGuire, Sarah Hillier explique qu’elle promène les chiens de ses clients par groupe de 3. Elle les emmène dans les bois où ils peuvent se défouler et jouer, puis les ramène pour faire la même chose avec le trio suivant. Elle effectue généralement 4 ou 5 sorties par jour.

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« C’est vraiment quelque chose qui me maintient en bonne santé »

Quand Andrea McGuire lui demande si le fait d’être dog-walker a amélioré sa santé mentale, Sarah Hillier que « cela a été d’une grande aide. Mes médecins disent aussi que c’est vraiment quelque chose qui me maintient en bonne santé. »

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Sortir, rester active, être en compagnie des animaux, la flexibilité de son travail… Tout ceci concourt à renforcer son bien-être.

Même les jours où la météo est exécrable et qu’elle n’a pas spécialement le courage de la braver, elle change d’attitude face à celle des chiens. Ils courent partout dans la boue, jouent et sont joyeux, comme si la journée était ensoleillée. « Les chiens vous montrent vraiment comment vivre l’instant présent et profiter de ses petites joies partout où vous pouvez les obtenir », poursuit-elle.

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Sarah Hillier suggère aux gens qui, comme elle, souffrent sur le plan mental, de se rapprocher des animaux. « Il n’y a rien de mieux », assure la jeune femme.

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