La langue des chats, source d’inspiration pour les industriels ?

Des chercheurs américains ont récemment étudié la langue des chats avec précision. Ils ont pu la filmer grâce à une caméra à haute définition. Des croyances ont été légèrement écartées au profit de certitudes et d’une meilleure compréhension du fonctionnement de cet organe si particulier.

Illustration : "La langue des chats, source d’inspiration pour les industriels ?"

La langue de chat. Non, ce n’est pas simplement une sucrerie gourmande à déguster, le soir, devant sa télévision. C’est aussi et surtout un organe très important du félin. Celui qui a déjà eu la chance de se faire lécher le doigt ou une partie de son corps a remarqué la particularité de cette langue. Une langue piquante, pas totalement humide, plutôt sèche et rêche.

Des chercheurs américains se sont penchés davantage sur cet organe si particulier, qui contient pas moins de 300 papilles creuses. Ces papilles ont été observées avec des caméras à haute résolution. Dans leur rapport, des modifications sur la structure même de ces papilles sont à noter.

Elles ne sont pas forcément coniques, mais se finissent par des petites pointes courbes. Cette forme leur permet de stocker de l’eau. Eau qui servira à se nettoyer la fourrure, à refroidir le corps ou encore à éviter la création de noeud dans la fourrure de nos chats.

Une longueur de 2,3 millimètres

Alexis Noel, coauteur de l’article, affirme à l’AFP qu’il s’agit d’un « tube coupé en deux ». Il ajoute : « [Les papilles] agissent comme une paille : quand on la met dans un liquide, il monte à l’intérieur de cette petite cavité. » Grâce à ces cavités, des fluides pénètrent dans les poils lors de chaque toilette.

Les chercheurs tiennent à rappeler, aussi, que les félins passent un quart de leur vie à se lécher, en plus de dormir 14 heures par jour en moyenne. Une toilette autant pour un côté hygiénique évident, mais aussi pour rafraichir son corps lors de grosses chaleurs.

Des mesures précises ont été effectuées sur ces papilles. Elles sont de 2,3 millimètres de longueur sur les espèces étudiées.

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À quoi pourrait servir cette étude ? Peut-être, comme le suggèrent les chercheurs, à améliorer les brosses à cheveux…pour les humains. D’ailleurs, ils n’ont pas hésité à déposer un brevet afin d’anticiper toute création industrielle. Alexis Noel conclut : « Ce pourrait être très utile pour les technologies de nettoyage des moquettes, pour injecter des fluides profondément dans les fibres. »

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